Daughters nous vient d’un bled nommé Providence (USA) et nous avait déjà offert quelques grands moments de brutalité avec As The Sun Set et leur sorte de Grind Tehcnique que les magazine ont eut tôt fait de qualifier de « MathMetal ».
Etant moi-même allergique au Mathématiques mais considérant la définition de ce style exactement comme mon domaine musical de prédilection, j’eusse aimé renommer ce courant musical en « GéoMétal », « AnglaisLV1Metal » ou « ArtPlastiqueMetal » mais c’est beaucoup moins évocateur…
Force est de constater que le style porte bien son nom repoussoir, j’ai parfois un peu de mal à croire que d’autres que moi puissent apprécier ces riffs enchaînés sans queue ni tête apparente, ces paroles débiles et ces dissonances systématiques qui feraient passer Primus pour un BoysBand formaté.
Bref, vous connaissez certainement Converge et Dillinger Escape Plan, et bien sachez que comme il existe Gronibard par rapport à Salyer, Daughters constitue la frange UnderGround et déjantée de cette scène de malades.
Quinze minutes d’une musique aux limite de l’extrême pour quatorze titres et vous aurez vite compris de quoi est fait le groupe. Ce sont des fous ! Des vrais des purs… Rien qu’à la lecture des titres comme « pants, meet shit » ou « hello assholes », on pouvait pressentir de la gravité de leur pathologie. C’est hyper technique est barré, du Dillinger poussé à l’extrême.
Sachez que cet « album » contient l’album comme il l’a été édité aux Etat-Unis, plus les quatre chansons d’un split avec le groupe Ex-Models que nous ne verrons malheureusement jamais sortir ici. Tout cela tient en quinze toutes petites minutes et même si le groupe nous avait déjà habitué avec As The Sun Set à des prestations studio très courtes, c’est quand même un peu limite.
Si vous adorez le style, vous en redemanderez... Pour s'initier il faudra adopter des albums plus digestes comme Irony is a Dead Scene des Dillinger Escape Plan et Mike Patton.



Rédigé par : Leguman | 15/20 | Nb de lectures : 8380