Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a eu du changement chez les Espagnols de DARK MOOR ! En effet, depuis l’excellent « The gates of Oblivion », sorti en 2002, on ne retrouve plus que 2 des 5 membres. Manque à l’appel notamment, Elisa C. Martin, la chanteuse, partie former un autre groupe (DREAMAKER) avec le guitariste et le batteur (on se croirait presque chez ANGRA !) et en a profité pour s’illustrer sur le premier album des Français de FAIRYLAND. En plein divorce, on a eu droit en avril 2003, à un MCD anecdotique intitulé « Between light and darkness » (versions acoustiques, bonus-tracks...) et c’est maintenant au tour de l’album proprement dit de sortir, avec un nouveau line-up. On ne retrouve pas une chanteuse cette fois, mais un chanteur du nom d’Alfred Romero... et ce qu’on peut dire, c’est que le bougre, il a une voix très proche de celle d’Elisa. Alors, les fans seront rassurés, pas trop de changement de ce côté là. Concernant la musique, pas trop de changements non plus, c’est toujours du Speed mélodique avec plein de claviers... oui oui, un peu dans le genre de RHAPSODY. Je note quelquefois quelques différences. Tout d’abord, de temps en temps, les guitares se font plus Heavy que d’habitude (écoutez le début de « Return for love »...), mais ne vous inquiétez pas, c’est pas du Power Metal à la PANTERA non plus. Ce style me fait un peu penser à SECRET SPHERE. Ensuite, la production est moins propre que sur l’opus précédent, ça sonne moins « surfait ». Enfin, on retrouve de temps à autres, une chanteuse venant placer quelques vocalises lyriques éthérées du plus bel effet. Donc, au final, voici un bon album du style, même si j’avoue une petite préférence pour son prédécesseur. Les fans d’Hollywood Metal peuvent jeter une oreille sur ce groupe en attendant la prochaine livraison de la bande à Luca Turilli.


Rédigé par : Shaka | 15,5/20 | Nb de lectures : 7987