Alors qu’Elisa C. Martin et les deux autres dissidents de DARK MOOR nous sortent un deuxième album avec DREAMAKER, voici que DARK MOOR nous balance un nouvel album. Les deux groupes se suivent donc (d’autant plus qu’ils sont tous les deux chez Arise records), mais on ne peut pas dire que musicalement ils se copient. DREAMAKER a pris un chemin complètement différent de DARK MOOR en musclant sa musique, en la simplifiant, en un mot, en coupant les ponts avec le Heavy Speed symphonique. Ce n’est pas le cas de DARK MOOR, les Espagnols restant fidèles à ce style, poursuivant sur la lancée des précédentes réalisations et en particulier de « Dark Moor » qui marquait les débuts au micro d’Alfred Romero. C’est un exploit, car le line-up du groupe est un beau bordel… déjà que trois membres sont partis former DREAMAKER en 2003, mais en plus entre « Dark Moor » et « Beyond the sea », c’est Jose Garrido (guitare) et Anan Kaddouri (basse, un rescapé de la « période Elisa C. Martin ») qui ont quitté le groupe. Ce dernier a été remplacé par un certain Daniel Fernandez, mais le groupe continue avec un seul guitariste.
« Beyond the sea » est un album sans grande surprise, qui ne déroutera pas les fans, c’est du Heavy Speed symphonique de très bonne qualité, avec des pépites comme « Miracles », « Houdini’s the great escapade » ou « Going on » et c’est un poil plus Heavy que les albums avec Elisa (ouf ! Heureusement qu’ils sont Espagnols, car s’ils avaient été Portugais, on m’aurait accusé de sous-entendre je ne sais quoi ! ;-)). Et Alfred Romero est parfaitement intégré. Au final, les fans les plus aventureux seront peut être plus comblés avec DREAMAKER, les plus « frileux » préféreront la sécurité et cet album… quant aux plus ouverts et éclectiques (comme moi), il y a des chances pour qu’ils adhèrent aux deux groupes.


Rédigé par : Shaka | 16/20 | Nb de lectures : 10988