Bozkiller: DARKEST HOUR est un des petits chouchous de VSGreg, qui, à ses heures perdues, aime bien se passer un petit Death mélodique d´obédience suédoise ;)
Or cette fois-ci c´est à moi de m´occuper de ce groupe. Alors pour faire simple, je ne connaissais rien de ces américains jusqu´alors, pourtant voici déjà leur quatrième album. Il était donc temps que je remette certaines connaissances à jour (m´enfin vu le nombre d´albums qui sortent et le nombre de groupes et le temps non extensible ca va être dur), donc je laisserai la fin de la kro à Greg afin d´avoir son avis comparativement à leur galettes précédentes.

Mais revenons à nos moutons: Le groupe ne nous ferrait-il pas un coup à la SOILWORK, car figurez-vous que ce n´est ni plus ni moins que Devin Townsend qui est aux manettes! Ca vous rappelle quelque chose n´est ce pas?! :D Et en effet, sans aller jusqu´à dire qu´il y a une ressemblance avec "Natural Born Chaos", on notera la production très propre, les petites nappes de synthé très aériennes, et quelques très rares chants clairs forts à propos (et forts à la mode aussi).
Pourtant le groupe sait toujours y faire pour envoyer la bonne patate (rien que le titre d´entrée "With a Thousand Words to Say but One", au chant très Metalcore d´ailleurs, le seul titre qui les ferra lorgner du côté US de cette scène), ou des mélodies catchy à souhait (certes à la IN FLAMES/AT THE GATES, mais bon faut pas renier ses origines!), où les guitares s´entrechoquent dans des duels des plus sympathiques (rhâââ les bons solis que voici dans par exemple "Sound to Surrender" -très At the Gatien - et "Tranquil" - très Dark Tranquillien celui-là -, ca fait du bien par où sa passe! Kris Norris est un pro très technique).
Au final, un putain de bon disque qui se découvre petit à petit. En effet, j´ai commencé en me disant que je tenais un énième clone de IN FLAMES et compagnie, et que certains titres étaient bien légers. Pourtant, la musique du groupe s´est libérée et j´apprécie désormais chaque écoute, dans ses moments de calme, comme dans ses moments aux riffs galopants et mélodiques. Merde, si tous les clones pouvaient sonner comme ca, aussi pro, qu´est ce que ce serait le pied pour les fans de MeloDeath :D
Note: 16/20

VsGreg: Quatrième album pour Darkest Hour, après s'être offert les services de Fredrik Nordström sur leur précédent album, nos américains se payent le luxe d’inviter Devin Townsend aux manettes. L'influence de ce dernier sur le résultat final est comparable à ces collaborations avec Lamb of God ou Soilwork. C'est comme si le génie canadien avait gommé les parties thrash les plus fougueuses et brutes pour les remplacer par des adjonctions de groove mélodique et de solos inhabituels pour Darkest Hour. Si vous appréciez l'esprit furieux parfois brouillon de "So Sedated, So Secure", vous allez être surpris et peut être déçu par "Undoing ruin" au son plus clair où on distingue tous les instruments. Le groupe américain a également progressé dans la mise en place et l'agencement des titres, le tout au profit de l'efficacité. Darkest Hour a sûrement aujourd'hui sorti son album le plus réfléchi où les chansons possèdent intrinsèquement le plus de qualités, par contre il a peut être aussi perdu ce qui les rendait différent des autres. Une chose reste sure à la fin de l’écoute de cet album, on a envie de le remettre, et ce signe la ne trompe pas.
Note: 15/20


Rédigé par : BozKiller&VsGreg | 15.5/20 | Nb de lectures : 13154