Difficile d’imaginer que DANDARE (ne me demandez surtout pas ce que cela veut dire) nous arrive directement des Pays Bas, car à l’écoute de ce premier album, on remarque que tous les ingrédients qui forment la clé de voûte, l’archétype, du hardcore US old school, sont présents ici. Difficile de se dire qu’après plus de dix ans d’existence DANDARE nous pond seulement là son premier cd bien à lui. Si on ne compte pas les participations à des compilations aussi diverses que nombreuses, il est fort à parier que DANDARE est un groupe à vocation scénique. Quand on jette un œil sur les influences qu’ils revendiquent (Suicidal Tendencies, Sick Of it All, Minor Threat, Dead Kennedy’s et j’en passe) on devient vite impatient d’écouter la chose. Comme il fallait s’y attendre, DANDARE c’est du tout bon, les titres sont exactement dans la lignée de ce qui se faisait outre atlantique en ces fastes années de la fin des 80’s. Un hardcore rebondissant et d’une énergie requinquante nous assaille les oreilles dès les premiers accords d’intro de la basse. Et c’est parti pour 18 titres de folie furieuse. Tous les composants requis sont présents pour que le hardcoreux passéiste prenne son panard. Les influences sus-citées sont présentes . C’est un réel plaisir de retrouver le style de cette époque bénie qui n’a pas pris une ride en une décennie. Pas de temps morts, ni de baisse de régime pour le hardcore inspiré de DANDARE.
On remarquera au passage certains titres directement inspirés par un D.R.I des débuts, comme l’éphémère « Beginning of the end » pour ne citer que celui-là. L’auditeur perspicace remarquera que j’ai parlé de 18 titres alors que la track list n’en compte que 15. C’était sans compter sur la bonté d’âme de Madskull records qui a profité de ce « Define it, defeat it…. » pour nous ressortir, providentiellement, quelques titres tirés de démos. Des cd comme ça j’en redemande



Rédigé par : Tonton | 15/20 | Nb de lectures : 7442