Ma passion pour Theatre of Tragedy aura quand même eu un effet plus ou moins pervers sur ma carrière de kronikeur au sein de VS. Désormais, dès qu'un chant féminin se profile à l'horizon, je peux être quasiment certain que le CD en question finira par atterrir dans ma boîte aux lettres. Loin de moi l'idée de me plaindre, mais il faut avouer que l'ingurgitation de gothic-métal féminin en grosse quantité n'est pas facile pour se faire une idée objective. En l'espace de quelques semaines, je me suis englouti Flowing Tears, Ensoph, The Crest, Theatre of Tragedy, Tapping the Vein et j'en passe. En plus, ces productions sont souvent d'une qualité fort honorable donc difficile d'en trouver une à critiquer vertement histoire de ne pas passer pour un demeuré qui perd tous ses moyens dès qu'il entend une femme beugler. En tout cas, ce n'est pas encore sur ce coup là que je pourrais descendre en flèche un disque de ce style car les Italiens de Dakrua nous présentent en digne successeur du très correct "Inner Wastelands" un album tout à fait honorable qui tire parfaitement son épingle du jeu.
Dans une veine proche d'actes plus sombres comme Opeth ou Novembre, Dakrua nous présente un côté progressif et technique qui manque peut-être à certains autres groupes. Les structures des morceaux, portées par des claviers ensorceleurs et soignés, sont très intéressantes et on pense parfois à la bande à Akerfeldt au détour de plusieurs titres. Les vocaux de Madame Eva, à mi-chemin entre Anneke de The Gathering et la grosse de Nightwish (je ne me rappelle jamais de son nom, de toute façon je hais ce groupe...) sont relayés efficacement par son homologue masculin William et part belle est faite à une musique lourde, souvent sombre mais dont les mélodies sont agréables et assez facilement mémorisables. La remarque essentielle a faire sur cet album est qu'il est réellement métal. Les guitares sont épaisses, la double grosse-caisse fonctionne souvent avec efficacité et la basse ronfle de façon très sympathique. On trouve même un "of live and will" franchement rock n'roll qui dénote du sérieux des productions habituelles. Il semble que ce disque passe plutôt inaperçu au milieu des autres grosses sorties du moment. C'est assez déplorable car on sent un réel travail et un engouement certain dans la conception de cette galette. Mais bon, le jour où ce seront les gens vraiment talentueux qui vendront le plus, on se dira qu'une grosse bataille aura été gagnée...
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Dans une veine proche d'actes plus sombres comme Opeth ou Novembre, Dakrua nous présente un côté progressif et technique qui manque peut-être à certains autres groupes. Les structures des morceaux, portées par des claviers ensorceleurs et soignés, sont très intéressantes et on pense parfois à la bande à Akerfeldt au détour de plusieurs titres. Les vocaux de Madame Eva, à mi-chemin entre Anneke de The Gathering et la grosse de Nightwish (je ne me rappelle jamais de son nom, de toute façon je hais ce groupe...) sont relayés efficacement par son homologue masculin William et part belle est faite à une musique lourde, souvent sombre mais dont les mélodies sont agréables et assez facilement mémorisables. La remarque essentielle a faire sur cet album est qu'il est réellement métal. Les guitares sont épaisses, la double grosse-caisse fonctionne souvent avec efficacité et la basse ronfle de façon très sympathique. On trouve même un "of live and will" franchement rock n'roll qui dénote du sérieux des productions habituelles. Il semble que ce disque passe plutôt inaperçu au milieu des autres grosses sorties du moment. C'est assez déplorable car on sent un réel travail et un engouement certain dans la conception de cette galette. Mais bon, le jour où ce seront les gens vraiment talentueux qui vendront le plus, on se dira qu'une grosse bataille aura été gagnée...
Rédigé par : Loufi | 15/20 | Nb de lectures : 6389