Premier mystère opaque à découvrir chez les anglais Dai Lo, la chanteuse est en fait un homme. Enfin plutôt que le timbre de voix de Shaun Bailey, le chanteur du groupe, est particulièrement confondant avec le timbre féminin. Il a fallu que je trouves des photos du groupe pour me dire: "Putain merde, je suis vraiment une quiche! C'est pas une fille au chant". L'erreur est humaine mais croyez moi, ça surprend. Disons que sa voix fait légérement penser à celle de Brian Molko (Placebo) avec un soupçon de chanteuse de blues américain. Un poil irritant quand même... Passé cette embuche, que nous reste-t-il dans Dai Lo? Le combo de Nottingham, musicalement, a peu sa place dans VS et cet album dispense une noisy pop plutôt sympa avec quelques petites influences punk rock (bien sûr, pas du Discharge quoi...). On pourrait presque penser à Sonic Youth par moment. N'étant pas un spécialiste en la matière, je trouves qui manque le petit plus pour faire décoller leur musique et qu'on reste sur sa faim. Le groupe n'est pas novice, a déjà travaillé avec des légendes comme Tony Platt (AC/DC, Bob Marley, Led Zep...) et tourné avec Earthtone9 ou Linea77. M%algré cela la production est un peu basique et manque d'ampleur! L'album finit sur un morceau plus intimiste "Dead man's suit" avec du violoncelle et sur fond de batterie légérement trip hop. Dai Lo sait varier les plaisirs et c'est leur petit plus (le solo de scratch de "Misery Machine"). Un album pas franchement transcendant et pas réellement destiné aux aficionados du métal!


Rédigé par : swervedriver | 9,5/20 | Nb de lectures : 8054