Mazette, voilà que Abyss Records fait du F.D.A. Rekotz ou Razorback ! En signant ce groupe suédois, le label américain fait le pari que d’autres ont fait bien avant eux, à savoir miser sur un groupe de Death old-school « classique » mais qui sait faire le boulot. L’heureux élu est donc DAEMONICUS, existant depuis 2006 et déjà auteur d’un album en 2009 (Host Of Rotting Flesh). Deadwork est donc le nom du second album de ce quintette d’Umeå. Car oui, DAEMONICUS ce n’est pas un groupe allemand ou d’un pays exotique, c’est un groupe suédois qui fait du vrai Death suédois, crade et groovy, avec une thématique axée zombies/horreur et anti-religion, et des zicos peinturlurés au sang sur les photos promo.
Un programme peu exceptionnel dans l’absolu mais ce genre de Death old-school semble être le Thrash du 21ème siècle : c’est toujours la même chose, mais tant que ça envoie et que c’est bien joué, ça passe… DAEMONICUS se pose donc comme un énième rejeton de ENTOMBED et DISMEMBER, à la manière d’un ENTRAILS par exemple. Du pur revival Swedish Death 90’s qui plaira à une kyrielle d’amateurs, bien mis en valeur par un son assez moderne très percutant (même s’il n’y pas lieu de citer ici un studio ou un producteur de renom). 10 morceaux, 43 minutes de Death gras aux guitares qui tronçonnent, aux mid -tempos bien lourds et au chant de zombie, voilà le menu de Deadwork. A partir de là, je ne pense pas qu’il est utile d’ajouter grand-chose, si ce n’est de pointer quelques morceaux qui charcutent bien comme les plus mélodiques "The Grandeur of Total Termination" et "We Feast On Your Flesh", l’écrasant "Form Alive to Dead Life", et les excellents "Nothing But Death" et "Blood Red November (MDXX)" au final incroyable.
Et Deadwork est tout de même un album qui sait faire taper du pied quand il faut. Bon le style a été revu et corrigé et même si ce second album de DAEMONICUS fait son effet à la première écoute, on s’en lasse assez vite du moment qu’on est habitué au genre, et quelques redondances apparaissent. Mais il faut bien évidemment mettre tout ça de côté et se laisser aller dans l’efficacité folle du Death suédois, pour apprécier Deadwork à sa juste valeur. DAEMONICUS n’est pas le groupe de Death suédois du siècle, mais livre un bon album du genre, sans plus mais c’est suffisant. Il ne reste plus qu’aux amateurs de suédoiseries à tenter le coup pour savoir si Deadwork mérite de rentrer dans leur étagère à CDs aux côtés d’autres noms du revival Swedish Death.
Largement mieux que le 1er album.
ça s'écoute tranquillement et ça passe plutôt bien.
A signaler un EP ("11th hour") qui est sorti en 2010 et qui contient des reprises de Death et Paradise Lost
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Un programme peu exceptionnel dans l’absolu mais ce genre de Death old-school semble être le Thrash du 21ème siècle : c’est toujours la même chose, mais tant que ça envoie et que c’est bien joué, ça passe… DAEMONICUS se pose donc comme un énième rejeton de ENTOMBED et DISMEMBER, à la manière d’un ENTRAILS par exemple. Du pur revival Swedish Death 90’s qui plaira à une kyrielle d’amateurs, bien mis en valeur par un son assez moderne très percutant (même s’il n’y pas lieu de citer ici un studio ou un producteur de renom). 10 morceaux, 43 minutes de Death gras aux guitares qui tronçonnent, aux mid -tempos bien lourds et au chant de zombie, voilà le menu de Deadwork. A partir de là, je ne pense pas qu’il est utile d’ajouter grand-chose, si ce n’est de pointer quelques morceaux qui charcutent bien comme les plus mélodiques "The Grandeur of Total Termination" et "We Feast On Your Flesh", l’écrasant "Form Alive to Dead Life", et les excellents "Nothing But Death" et "Blood Red November (MDXX)" au final incroyable.
Et Deadwork est tout de même un album qui sait faire taper du pied quand il faut. Bon le style a été revu et corrigé et même si ce second album de DAEMONICUS fait son effet à la première écoute, on s’en lasse assez vite du moment qu’on est habitué au genre, et quelques redondances apparaissent. Mais il faut bien évidemment mettre tout ça de côté et se laisser aller dans l’efficacité folle du Death suédois, pour apprécier Deadwork à sa juste valeur. DAEMONICUS n’est pas le groupe de Death suédois du siècle, mais livre un bon album du genre, sans plus mais c’est suffisant. Il ne reste plus qu’aux amateurs de suédoiseries à tenter le coup pour savoir si Deadwork mérite de rentrer dans leur étagère à CDs aux côtés d’autres noms du revival Swedish Death.
Rédigé par : ZeSnake | 14.5/20 | Nb de lectures : 12252