Merci !... Oui, merci Mr Relapse pour ces piqûres de rappel salvatrices que vous nous administrez depuis quelques temps. Après Repulsion et, dans une moindre mesure, Pentagram et God Macabre, le label américain remet à notre disposition, dans un packaging soigné et en version remasterisé, les deux premiers albums de Cryptic Slaughter, introuvables mais ô combien indispensables.
En parfait reflet de son époque, c’est grâce au tape-trading que Cryptic Slaughter obtient son premier deal avec Brian Slagel de Metal Blade/Death records. « Life in a Grave », son unique demo parue en 1985 (que l’on retrouve en bonus sur cette édition), bénéficie d’un bouche-à-oreille incroyable, relayé par les radios de campus et les fanzines. La renommée du combo de Santa Monica est faite.
Avec Genocide (pré-Repulsion), leurs confrères du Michigan, et bien avant le « Scum » de Napalm Death, Cryptic Slaughter peut être considéré comme le groupe le plus rapide du moment. Sa musique est un concentré de la scène Punk/Hardcore (GBH, Discharge) et de la scène Metal la plus radicale (Slayer, Venom, Celtic Frost) : l’urgence de la musique Punk — en plus technique et mieux arrangée, quelques soli, une batterie ultra rapide (des blast beats avant l’heure ?), un discours politique dénonçant les inégalités sociales, les corruptions gouvernementales ou la menace nucléaire... À l’instar de DRI, Attitude Adjustment ou Excel, Cryptic Slaughter est de ces groupes qui ont créé et façonné le genre Crossover.
Pour vous résumer « Convicted », imaginez un ado boutonneux, t-shirt pourri et bermuda hawaïen, descendant de sa planche de skate pour venir vous la mettre en pleine gueule !... Du tout bon, j’vous dis ! Si ses titres sont mieux exécutés et mieux produits que ceux figurants sur la demo, ce premier opus, sorti en 1986, conserve toutefois la fraîcheur de cette énergie brute et directe. Une œuvre jeune et enragée, très « garage ». J’avoue un faible pour « Lowlife » et « Hypocrite », mais rien n’est à jeter.
À noter que Relapse a même pensé à agrémenter ce classique de quelques morceaux live, histoire de nous rappeler la folie qu’engendraient les prestations légendaires de ces californiens.
http://www.crypticslaughter.com
Rédigé par : Napalmus | Culte !!!/ | Nb de lectures : 7571
Toute la "Do it yourself attitude" est résumée dans ce disque...
maximum rocknroll IP:77.196.50.219 Invité
Posté le: 12/03/2009 à 18h48 - (68741)
je me souviens que ce disque avait été traité comme une grosse merde à l'époque... c'était pourtant du tout bon, comme Money Talks. Le groupe le plus speed de l'époque, avec les frenchies de Morsüre.
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En parfait reflet de son époque, c’est grâce au tape-trading que Cryptic Slaughter obtient son premier deal avec Brian Slagel de Metal Blade/Death records. « Life in a Grave », son unique demo parue en 1985 (que l’on retrouve en bonus sur cette édition), bénéficie d’un bouche-à-oreille incroyable, relayé par les radios de campus et les fanzines. La renommée du combo de Santa Monica est faite.
Avec Genocide (pré-Repulsion), leurs confrères du Michigan, et bien avant le « Scum » de Napalm Death, Cryptic Slaughter peut être considéré comme le groupe le plus rapide du moment. Sa musique est un concentré de la scène Punk/Hardcore (GBH, Discharge) et de la scène Metal la plus radicale (Slayer, Venom, Celtic Frost) : l’urgence de la musique Punk — en plus technique et mieux arrangée, quelques soli, une batterie ultra rapide (des blast beats avant l’heure ?), un discours politique dénonçant les inégalités sociales, les corruptions gouvernementales ou la menace nucléaire... À l’instar de DRI, Attitude Adjustment ou Excel, Cryptic Slaughter est de ces groupes qui ont créé et façonné le genre Crossover.
Pour vous résumer « Convicted », imaginez un ado boutonneux, t-shirt pourri et bermuda hawaïen, descendant de sa planche de skate pour venir vous la mettre en pleine gueule !... Du tout bon, j’vous dis ! Si ses titres sont mieux exécutés et mieux produits que ceux figurants sur la demo, ce premier opus, sorti en 1986, conserve toutefois la fraîcheur de cette énergie brute et directe. Une œuvre jeune et enragée, très « garage ». J’avoue un faible pour « Lowlife » et « Hypocrite », mais rien n’est à jeter.
À noter que Relapse a même pensé à agrémenter ce classique de quelques morceaux live, histoire de nous rappeler la folie qu’engendraient les prestations légendaires de ces californiens.
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