CRUSHING CASPARS - The Fire Still Burns (GSR Records/Season Of Mist) - 07/12/2007 @ 00h47
Je déteste avoir des trains de retard, j’ai l’impression d’être largué et d’être à côté de la plaque. Prenez l’exemple de Crushing Caspars. Cela fait 12 ans que les Allemands parcourent les scènes hardcore d’Allemagne et je viens juste de les découvrir. Après plusieurs EP, demo et autres splits CD, voici que les Allemands sortent leur troisième album « The Fire Still Burns ».
Le groupe pratique un hardcore old school 100% label rouge, vouant un véritable culte à la forme la plus basique du genre. Pas de mosh parts, pas de métal, pas de voix pitbullesques (non stérilisés) et des influences à chercher du côté de Sick Of It All, Agnostic Front et Murphy’s Law. 15 titres pour 40 minutes de hardcore pur jus : voici ce qui vous attend une fois ce « The Fire Still Burns » inséré dans votre chaîne Hi-Fi. Crushing Caspars est une bonne surprise car il me rappelle Barcode par moment.
Même rapidité d’execution, même feeling, même groove, ce petit côté furieux et punk qui émane des compositions. Celles-ci s’avèrent toutes efficaces et basées sur les mêmes fondements, à savoir un hardcore avec des relents de punk. Seul « Something Special » semble loucher du côté du métal avec son riff lourd et répétitif pouvant faire penser à Biohazard (période « New World Disorder »).
Difficile de ne pas succomber devant la rapidité d’exécution mise en place par nos Allemands. Toutes les chansons sont prenantes, enivrantes et réellement efficaces. La vitesse élevée quasi systèmatique est communicative et le fun semble être une notion importante chez nos Allemands. Les riffs sont quant à eux basés sur l’efficacité et le groove. Entre sonorités étouffées et notes appuyées, Crushing Caspars ne prétend pas révolutionner le genre et met un point d’orgue à composer ces titres au micro poil.
L’agencement est en effet millimétré chirurgicalement. Les chansons sont rigourements paramétrées, les plans savamment séparés de breaks, les points de ruptures parfaitement orchestrés. Bref, le tout sent les compositions richement elaborées et menées avec un savoir faire évident. Quant au punk, il est également présent. Certains riffs y sont clairement ancrés et en plus, la voix de Snoopy est parfois chantée, dans un registre bancal et éraillé, typique du genre.
L’ambiance générale m’a pas mal fait penser à Barcode (période « Showdown »). Déjà de par la proximité géographique mais également par certains titres (« Dedication To The Scene », « The Fire Still Burns »…) mais surtout par la production, nette et tranchante aux sonorités saturées mais pas massives. Il faut dire que c’est Jacob Bredhal (Hatesphere) qui a produit le disque et il est responsable des derniers disques des Danois de Barcode. Du coup, son travail au sein de Barcode est également visible dans Crushing Caspars.
Barcode a du souci à se faire pour le titre de roi du hardcore nordique. Je ne connaissais pas ce groupe et me voilà presque fan de ces Allemands. Après tout, il n’est jamais trop tard pour se rattraper ?
ah tiens je les ai vus en Hongrie, eux, c'est vrai que ça avait l'air positif, mais le son était tellement pourri...Si c'est du Barcode-like, je vais tenter le coup...
Le Gritche IP:77.193.49.179 Invité
Posté le: 07/12/2007 à 14h56 - (50254)
Très sympa, surtout pour la voix qui me convient bien.
Le Slave Barbu Membre enregistré
Posté le: 07/12/2007 à 22h14 - (50274)
Mortel !!
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Le groupe pratique un hardcore old school 100% label rouge, vouant un véritable culte à la forme la plus basique du genre. Pas de mosh parts, pas de métal, pas de voix pitbullesques (non stérilisés) et des influences à chercher du côté de Sick Of It All, Agnostic Front et Murphy’s Law. 15 titres pour 40 minutes de hardcore pur jus : voici ce qui vous attend une fois ce « The Fire Still Burns » inséré dans votre chaîne Hi-Fi. Crushing Caspars est une bonne surprise car il me rappelle Barcode par moment.
Même rapidité d’execution, même feeling, même groove, ce petit côté furieux et punk qui émane des compositions. Celles-ci s’avèrent toutes efficaces et basées sur les mêmes fondements, à savoir un hardcore avec des relents de punk. Seul « Something Special » semble loucher du côté du métal avec son riff lourd et répétitif pouvant faire penser à Biohazard (période « New World Disorder »).
Difficile de ne pas succomber devant la rapidité d’exécution mise en place par nos Allemands. Toutes les chansons sont prenantes, enivrantes et réellement efficaces. La vitesse élevée quasi systèmatique est communicative et le fun semble être une notion importante chez nos Allemands. Les riffs sont quant à eux basés sur l’efficacité et le groove. Entre sonorités étouffées et notes appuyées, Crushing Caspars ne prétend pas révolutionner le genre et met un point d’orgue à composer ces titres au micro poil.
L’agencement est en effet millimétré chirurgicalement. Les chansons sont rigourements paramétrées, les plans savamment séparés de breaks, les points de ruptures parfaitement orchestrés. Bref, le tout sent les compositions richement elaborées et menées avec un savoir faire évident. Quant au punk, il est également présent. Certains riffs y sont clairement ancrés et en plus, la voix de Snoopy est parfois chantée, dans un registre bancal et éraillé, typique du genre.
L’ambiance générale m’a pas mal fait penser à Barcode (période « Showdown »). Déjà de par la proximité géographique mais également par certains titres (« Dedication To The Scene », « The Fire Still Burns »…) mais surtout par la production, nette et tranchante aux sonorités saturées mais pas massives. Il faut dire que c’est Jacob Bredhal (Hatesphere) qui a produit le disque et il est responsable des derniers disques des Danois de Barcode. Du coup, son travail au sein de Barcode est également visible dans Crushing Caspars.
Barcode a du souci à se faire pour le titre de roi du hardcore nordique. Je ne connaissais pas ce groupe et me voilà presque fan de ces Allemands. Après tout, il n’est jamais trop tard pour se rattraper ?
Rédigé par : Vision Of Beuh | 15/20 | Nb de lectures : 9880