Crusader est un groupe né en 1996 dans le nord de la Belgique. Comme bon nombre de nom de la scène métal actuelle et passée Crusader débuta comme un groupe de reprises, reprenant les grands noms du métal de 1996 à 1999, date à laquelle le groupe se mit à écrire ses propres morceaux. Au rang des influences de ce combo flandrien, l’on retrouve les classiques du heavy metal des années 80, que ce soit Iron Maiden, Saxon ou encore Helloween dans une moindre mesure. Normal donc que le groupe nous serve un heavy metal classique, mais néanmoins de très bonne facture, sachant malgré tout par moment nous offrir quelques petites touches de modernité.
Après quelques changements de line up, ayant notamment vu la place de batteur et celle de second guitariste vacantes pour quelques mois, le groupe finit par trouver sa stabilité. En 1999, une démo est enregistrée dans le local de répétition du groupe. En 2000, le groupe décide de passer au stade supérieur et entre en studio pour enregistrer ce " This mortal flesh ". Aujourd’hui, le groupe écume les bars et les salles de l’underground belge et les occasions de les voir se produire au plat pays sont nombreuses.
Penchons-nous à présent sur cet album. Pour vous permettre de vous faire une première idée, je dois vous avouer que je suis réellement tombé amoureux de cet album et de ce groupe par la même occasion. Non pas que ce groupe regorge d’originalité, non, loin de là, mais ce qu’ils font, ils le font de la plus superbe des manières, avec le coeur. Le groupe nous gratifiant sur ce premier véritable album d’un heavy metal médiéval de très bonnes factures avec des titres s’incrustant très vite dans la mémoire tel " Call of the white wolf ", " Beast from the south " ou encore " Dragon’s tears ".
Riffs superbement construits, accrocheurs et tranchants comme des lames de rasoirs couplés à des morceaux remarquablement agencés s’enchaînent de façon très agréables sur les 37 minutes de cet album. Il faut souligner le soin que le combo a mis aux refrains de ce " This mortal flesh ", ceux-ci transformant bon nombre des titres de cet album en hymne potentiel. Il faut également souligné la maîtrise technique de ce combo, chaque musicien exerçant, en effet, à merveille son rôle dans le groupe sans pour autant être un virtuose. Les qualités de David alias Deathknight, au chant, ne sont pas non plus négligeables. A noter également la production de qualité pour cet opus enregistré dans les studios Dyprins de Borgloon dans le Limbourg, chose assez rare avec une autoproduction que pour être signalée.
Le seul petit reproche devant, à mon humble sens, être fait à cet album est le côté rébarbatif des paroles, le thème du Moyen Age étant plus que récurent et au final, lassant.
En guise de conclusion, je ne saurais que trop vous conseiller, vous les fans de heavy metal et autres nostalgiques des années 80, d’aller faire un petit tour sur le site web de Crusader, de télécharger quelques extraits et de vous faire votre avis par vous-même.
Contact : info@crusader.be Site web : http://www.crusader.be


Rédigé par : Jerry | 16/20 | Nb de lectures : 7187