La musique de Crowbar est définitivement à l’image physique des membres du groupe : LOURDE. Attention, quand j’écris lourde ça ne veux pas dire pénible mais plutôt pesante. On a réellement l’impression de se balader sur le dos d’un espèce de pachyderme qui soulève avec une cadence lente sa pauvre carcasse et qui se ballade péniblement, fracassant le sol de ses grosses pattes bien grasses.
La lourdeur est présente dans les riffs purement doom, la rythmique au ralentit ainsi que dans la voix rauque et plaintive de Kirk Windstein. Le disque n’est pas ennuyant mais homogène. Seul le titre « Failure To Delay Gratification » tente une accélération au niveau de la rythmique mais cette montée d’adrénaline ne dure pas trop longtemps et cède vite la place a des riffs... lourds. Tout ça est bien heavy, pas trop éloigné du stoner et toujours très proche de l’unique album de DOWN «Nola». «Sonic Excess in its purest form» n’est pas un tournant dans la carrière de Crowbar, c’est simplement un disque qui intéressera les fans de Crowbar, et qui permet aux néophytes de découvrir le groupe.
Personnellement, je conseillerais à Kirk et ses acolytes de perdre quelques kilos superflus avec l’espoir que cela se ressente un peu sur leur musique qui gagnera sûrement un peu de dynamique dans l’affaire.




Rédigé par : VsGreg | 6.5/10 | Nb de lectures : 7925