« The Stars Of The Never Seen » est le 2nd album des Californiens de CRESCENT SHIELD, il suit « the Last of my kind », mais le groupe est composé de membres aguerris jouant également (ou ayant joué) dans d'autres groupes. Ainsi le chanteur, Michael Grant, a participé à ONWARD et CYPHER SEER, le guitariste, Daniel DeLucie (non il n'est pas français), à ESTENY'S END et TRANSITION, la bassiste Melanie Sisnerons, joue également dans THE IRON MAIDENS (le tribute band féminin des géants britanniques) et divers autres tributes, et le batteur, Graig Anderson, lui, participe à IGNITE et SEVEN WITCHES. On notera une pochette bien réussie dans un style très BD, normal, son auteur, Gerry Alanguilan, est illustrateur de comics. Pour mon compte, elle a des chances d'être à l'arrivée du quintet des pochettes de l'année.

Musicalement ça donne quoi ? Le groupe pratique un heavy metal mélodique et épique, avec quelques touches ethniques et traditionnelles. Le chant de Michael est haut mais pas trop (on n'a jamais d'inquiétude sur sa virilité), et rappelle parfois dans quelques intonation Bruce Dickinson. On sent de toute façon que MAIDEN fait partie des influences du groupe sans qu'il soit ici question d'une copie. Les morceaux de l'album sont parfois longs : « Under cover of Shadows », qui ouvre le disque fait près de 7 min, « Temple of the empty », 6min, « The Endurance » culmine avec ses 9min10s et « Lifespan » plus de 6min30. On se doute que les parties sont donc variées et avec des mélanges de lent, de mid, de speed, d'aérien et de lourd. « Under cover of the shadows » est un titre dans l'ensemble mid (malgré un début lent et des accélérations), il possède une partie légèrement arabisante et aérienne. « The grand horizon » est dans l'ensemble rapide avec un côté épique. Côté épique que l'on retrouve sur « Tides of fire », avec son intro en guitare claire, guitare claire qui reste et accompagne un chant posé, jusqu'à une accélération, on retrouve encore l'influ de MAIDEN ici. « 10,000 Midnights ago » fait forteemnt penser à « Dance of the death », mais en lent et heavy avec des passages clairs et calmes, notamment l'intro et l'outro. « The temple of the Empty » est probablement le meilleur titre du disque notamment via ses 2 passages acoustiques, le premier faisant penser à « The battle of Evermore » de LED ZEP et le second étant l'outro, le restant étant entre mid mélodique et gros passages heavy, on notera aussi le pont chantant (avec voix doublée). Après un début très heavy et rampant, « My anger » se transforme en thrash avec une fois encore un côté épique. « The bellman » avec son côté très chantant ou plutôt trop chantant est vraiment bancal... J'ai du mal a enduré « The Endurance », titre trop long malgré ses variations pour être passionnant. « Lifespan », qui finit de façon correcte l'album, mélange de thrash et de heavy, le pont chantant est cette fois réussi, Michael se laisse même aller à quelques grognements.

« The stars of never seen » est un album de heavy épique pas mal mais qui souffre de quelques ratés notamment des longueurs. Rien de transcendant mais rien de rédhibitoire non plus... A noter une édition limitée qui contient un DVD de la prestation du groupe au Keep It True, espérons aussi une sortie vinyle qui rendrait hommage à la couv' qui le mérite bien (le précédent album étant sorti en gatefold).




Rédigé par : Papy Cyril | 13/20 | Nb de lectures : 10025