CORTEZ - Thunder In A Forgotten Town (Buzzville/Season of Mist) - 23/09/2008 @ 09h30
Enfin un groupe qui rend hommage à Mr Cortès, le bon boucher espagnol qu'on appelle conquistador, qui non content d'avoir latté la plupart des copains d'Esteban à coups de mousquets-baïonnettes dans le fion, leur a refilé la chiasse sur 4 générations ainsi que divers maladies qui feraient passer le SIDA pour une gastro !! Un grand homme quoi.
Mais pas d'erreur, CORTEZ ne nous vient pas du pays des Incas et des Mayas mais bel et bien de l'empire McDonalds près de Boston. Formé en 2006, le groupe sort sa première "vraie" galette EP sous le label stoner Buzzville. Un EP qui charge quand même à 34 minutes, on ne se fout pas de votre gueule mesdames et messieurs.
Non seulement ça ne rigole pas niveau minutes, mais les compos sont aussi d'une grande qualité. Une prod aux p'tis oignons avec un gros son bien chaud et profond, et surtout avec une des meilleures prises de batterie que j'ai entendues depuis un bail (le Hangman's Chair pour être précis). Du mid tempo bien lourd ultra burné qui s'appuie sur une rythmique de batterie caverneuse comme un ours et une basse fait en poil de couilles de rhinocéros laineux. Des grattes fuzz qui distillent des riffs à 40% d'alcool/vol et une voix psychédélique très lointaine et planante qui fait penser aux élucubrations d'un Indien Hopi qui aurait léché un crapaud.
Seulement 6 titres pour se tailler une place au soleil, sous l'ombre bienveillante d'un cactus (un pti Peyotl si possible), d'une efficacité et d'une maîtrise dont seul Kyuss avait le secret. Un "Stone The Bastards" ultra catchy qui séduira le fan de Deep Purple 70's autant que le barbu abonné à "Sable Magazine" (je vends les 16 premiers numéros d'ailleurs). Ambiance Desert rock avec ce "Thunder in a Forgotten Town" qui remémorera les doux effluves d'un "... and the Circus leaves Town" de la bande à Garcia, surtout le fantastique "Floodwater Rising" et son final Éoliens (Éole dieux du vent à ne pas confondre avec Mizou Mizou dieu des vents) !!
CORTEZ frappe un bon coup avec ce EP Stoner/doomy/psyché, après avoir lâché comme influence Deep Purple, High On Fire, Black Sabbath, The Melvins, Corrosion Of Conformity ou Kyuss il fallait assurer... voilà chose faite.
Il ne manque plus maintenant qu'un album complet (c'est-à-dire d'au moins 78min59sec) pour s'imposer comme un mastodonte du Stoner désertique lourd et gras.
Moi aussi quand j'ai reçu le promo ^^. Mais ça vaut le coup de se pencher dessus !!
Gyn Membre enregistré
Posté le: 24/09/2008 à 07h40 - (62157)
Idem que MaxxBullet ... Je suis déception ...
kkkkkkkkkk IP:82.121.160.1 Invité
Posté le: 24/09/2008 à 15h00 - (62163)
pour le coup ce Cortez est très fresh, fait du bien cette non prise de tête.
pour les Suisses, en faisant abstraction de leur pochette (ma foi originale et très jolie) et de leur gros son (si si), bah JE TROUVE qu'il n'y a pas grand chose à en tirer...
AKHII Membre enregistré
Posté le: 24/09/2008 à 23h29 - (62183)
pareil que vous autres, j'attendais les suisses
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Mais pas d'erreur, CORTEZ ne nous vient pas du pays des Incas et des Mayas mais bel et bien de l'empire McDonalds près de Boston. Formé en 2006, le groupe sort sa première "vraie" galette EP sous le label stoner Buzzville. Un EP qui charge quand même à 34 minutes, on ne se fout pas de votre gueule mesdames et messieurs.
Non seulement ça ne rigole pas niveau minutes, mais les compos sont aussi d'une grande qualité. Une prod aux p'tis oignons avec un gros son bien chaud et profond, et surtout avec une des meilleures prises de batterie que j'ai entendues depuis un bail (le Hangman's Chair pour être précis). Du mid tempo bien lourd ultra burné qui s'appuie sur une rythmique de batterie caverneuse comme un ours et une basse fait en poil de couilles de rhinocéros laineux. Des grattes fuzz qui distillent des riffs à 40% d'alcool/vol et une voix psychédélique très lointaine et planante qui fait penser aux élucubrations d'un Indien Hopi qui aurait léché un crapaud.
Seulement 6 titres pour se tailler une place au soleil, sous l'ombre bienveillante d'un cactus (un pti Peyotl si possible), d'une efficacité et d'une maîtrise dont seul Kyuss avait le secret. Un "Stone The Bastards" ultra catchy qui séduira le fan de Deep Purple 70's autant que le barbu abonné à "Sable Magazine" (je vends les 16 premiers numéros d'ailleurs). Ambiance Desert rock avec ce "Thunder in a Forgotten Town" qui remémorera les doux effluves d'un "... and the Circus leaves Town" de la bande à Garcia, surtout le fantastique "Floodwater Rising" et son final Éoliens (Éole dieux du vent à ne pas confondre avec Mizou Mizou dieu des vents) !!
CORTEZ frappe un bon coup avec ce EP Stoner/doomy/psyché, après avoir lâché comme influence Deep Purple, High On Fire, Black Sabbath, The Melvins, Corrosion Of Conformity ou Kyuss il fallait assurer... voilà chose faite.
Il ne manque plus maintenant qu'un album complet (c'est-à-dire d'au moins 78min59sec) pour s'imposer comme un mastodonte du Stoner désertique lourd et gras.
FUZZ ON BABY, FUZZ ON !!
Rédigé par : Layne | 16/20 | Nb de lectures : 11195