“Formed in 2007, Stafford’s CONFINED WITHIN insist that they only ever had one mission with the band: “To make really good metalcore”. Voilà, c’est écrit en gros tout en haut de la fiche promo reçue avec le skeud de la part de Rising Records. Bon ben ce ne sera pas encore pour aujourd’hui que leur mission sera accomplie. Parce que même si à l’écoute de « Ashes Of A Fallen Kingdom » (ndla : ça fait très Transformers comme titre), on imagine que les rouquins ont dû beaucoup écouté Killswitch Engage et Unearth, ils sont encore loin d’en avoir le niveau. Bon c’est un premier album donc l’indulgence est de mise mais quand même là, CONFINED WITHIN ils balancent un album qui a facile dix ans dans la tronche. Sorti début des années 2000, ça aurait peut-être pu le faire, encore que, mais là c’est plus possible. Les riffs sont plus que réchauffés, carrément cramoisis, les moshparts mollassonnes mais feront illusion dans la cour de récré et la voix applique la bonne vieille formule couplets braillés/refrains voix claire pour faire mouiller les p’tites lycéennes. Manque plus que la ballade en guitare sèche et le compte est bon tiens. Ah ben la voilà « Demons » qu’elle s’appelle ! Bingo ! Ah non c’est juste un interlude acoustique piqué à Metallica… Autant pour moi.

Bon là, on se marre, on est goguenard et tout mais plus sérieusement, arrivé au cinquième titre d’un album qui en compte plus du double, on commence à s’emmerder grave tellement tout ça tourne en rond. L’impression d’écouter une contrefaçon chinoise manufacturée à la chaîne achetée à Belleville. C’est toujours pareil, toujours le même moule, toujours la même structure. Bon, y’a bien un petit plus de temps en temps comme des gang vocals signée par les louveteaux du coin ou un petit riff un peu épique comme sur « Memories Of You » par exemple. Pas de quoi fouetter un canard ou cassé trois pattes à un chat. Niveau chant bah c’est pareil, formaté, presqu’usiné j’ai envie de dire. Une voix qui ne dépasse pas et ressemble à un millier d’autres voix. Ni plus, ni moins. Bien au contraire ? Même pas.

Que dire d’autre ? Ben pas grand-chose en fait vu que le premier morceau ressemble au second, qui ressemble au troisième, qui ressemble au quatrième… Je ne mets pas en doute la sincérité des zicos mais bon voilà quoi. Quand on fait si peu d’efforts et qu’on commet un album dans ce genre-là, faut pas en espérer plus. Au mieux ça peut servir de porte d’entrée au monde du Metal « extrême » pour les plus jeunes mais pour qui a écouté plus de deux albums de Metalcore dans sa vie, ça n’a absolument aucun intérêt. En plus c’est même pas nul à chier des briques ou à vomir de la merde, c’est juste totalement insipide. De la musique au mètre version métal en gros, à peine bonne à couvrir les commentaires de la paire Margotton/Dugarry sur PES 2010. Par contre j’ai été mauvaise langue, au bout des douze morceaux, le groupe ne s’est pas vautré dans la ballade mielleuse. C’est toujours ça de gagné…


Rédigé par : Seb On Fire | 08/20 | Nb de lectures : 12355