COMMODOR - Driving Out Of Focus (Distile) - 17/09/2008 @ 09h17
Aaaah la Suisse... Un véritable eldorado sonique pour tout amateur de sonorités trèèèès lourdes, j'ai jamais compris comment un si petit pays pouvait exporter tant de pointures, entre Unfold, Cortez, Kruger, Shovel, Shora, Nostromo, Vancouver, Iscariote, Kehlvin, Zatokrev, Forceed, Knut, j'en passe et pas beaucoup de meilleurs. C'est cool les name dropping hein? Ca sert à montrer qui a la plus grosse, mais en passant plus de 5 minutes sur Wikipédia vous devriez pouvoir m'enchaîner avec une liste longue comme le bras.
Bref, focalisons notre attention sur Knut si vous le voulez bien, puisque Commodor est le nouveau groupe de leur gratouilleur Tim Robert-Charrue, officiant ici à la basse. Pas moins électrique, mais explorant d'autres vélléités plus noise rock, voilà quelques grammes de finesses supplémentaires dans ce pays de brutes.
Après oubliez le name dropping pour le reste de la chronique, j'avoue pâtir d'un léger manque de références dans le style, et mon intégrité sans faille m'empêche de lorgner sur les copies des voisins. La seule référence que j'aurais en tête sera leurs compatriotes de Ventura qui évoluent eux dans un registre rock indé plus "classique", et ça a rien à voir, mais y'a juste l'intro de "Everlasting Swamps Of Sorry" qui me rappelle celle de "Temple Of The Morning Star" du père Austin version toute douce. Sinon à part ça ça va taper dans un indienoisypostrock vraiment pas mal foutu du tout, avec une finesse dans la composition distillée avec une précision d'horloger. Trop énergique pour être classé post rock, trop doux pour aller se nicher dans la case noise rock, et aux compos trop alambiquées pour passer pour du rock indé.
Alambiquées, c'est le mot, tant les enchevêtrements des lignes mélodiques des trois protagonistes se croisent et s'entrecroisent. Mais alambiqué ne signifiera pas un seul instant "dénué de spontanéité", la fougue du trio et la production limpide mais naturelle et brute venant démontrer le contraire. Tour à tour abrasif ou posé, pas de temps morts à l'horizon. Bon fait si, quand le groupe s'amuse à égrener les codes post rock un par un sur un titre ou deux. Après j'ai une nette préférence pour la facette qui swingue de Commodor, plus rythmée, et là où le chant se fait le plus présent.
Un peu de papotage supplémentaire pour souligner la bôté du digipack qui pue la classe à vingt bornes à la ronde, ou encore la production très chaleureuse et organique. J'en rajouterai pas trop pour pas dire de bêtises dans un genre que je maîtrise mal, mais voilà un bon disque qui sent la fin de l'été, idéal pour contempler les premières feuilles tourbillonner vers le sol...
génial cet album !!!
Pff, ça groove, ça noise, ça joue. Classe
Rémi IP:85.1.154.94 Invité
Posté le: 17/09/2008 à 13h37 - (61850)
album très plaisant! Bonne patate. La classe...
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 17/09/2008 à 17h41 - (61862)
C'est George Abitbol qu'il aurait dû s'appeller ce groupe !
le gritche IP:86.68.114.126 Invité
Posté le: 17/09/2008 à 18h50 - (61864)
@Youpimatin: c'est sur que t'as le cul qui brille !
Sympa et pas trop post rock !
le gritche IP:86.68.114.126 Invité
Posté le: 17/09/2008 à 18h50 - (61865)
@Youpimatin: c'est sur que t'as le cul qui brille !
Sympa et pas trop post rock !
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 17/09/2008 à 19h41 - (61866)
mouais, de toute façon, le George, il a pas plus de classe que de beurre au cul ...
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Bref, focalisons notre attention sur Knut si vous le voulez bien, puisque Commodor est le nouveau groupe de leur gratouilleur Tim Robert-Charrue, officiant ici à la basse. Pas moins électrique, mais explorant d'autres vélléités plus noise rock, voilà quelques grammes de finesses supplémentaires dans ce pays de brutes.
Après oubliez le name dropping pour le reste de la chronique, j'avoue pâtir d'un léger manque de références dans le style, et mon intégrité sans faille m'empêche de lorgner sur les copies des voisins. La seule référence que j'aurais en tête sera leurs compatriotes de Ventura qui évoluent eux dans un registre rock indé plus "classique", et ça a rien à voir, mais y'a juste l'intro de "Everlasting Swamps Of Sorry" qui me rappelle celle de "Temple Of The Morning Star" du père Austin version toute douce. Sinon à part ça ça va taper dans un indienoisypostrock vraiment pas mal foutu du tout, avec une finesse dans la composition distillée avec une précision d'horloger. Trop énergique pour être classé post rock, trop doux pour aller se nicher dans la case noise rock, et aux compos trop alambiquées pour passer pour du rock indé.
Alambiquées, c'est le mot, tant les enchevêtrements des lignes mélodiques des trois protagonistes se croisent et s'entrecroisent. Mais alambiqué ne signifiera pas un seul instant "dénué de spontanéité", la fougue du trio et la production limpide mais naturelle et brute venant démontrer le contraire. Tour à tour abrasif ou posé, pas de temps morts à l'horizon. Bon fait si, quand le groupe s'amuse à égrener les codes post rock un par un sur un titre ou deux. Après j'ai une nette préférence pour la facette qui swingue de Commodor, plus rythmée, et là où le chant se fait le plus présent.
Un peu de papotage supplémentaire pour souligner la bôté du digipack qui pue la classe à vingt bornes à la ronde, ou encore la production très chaleureuse et organique. J'en rajouterai pas trop pour pas dire de bêtises dans un genre que je maîtrise mal, mais voilà un bon disque qui sent la fin de l'été, idéal pour contempler les premières feuilles tourbillonner vers le sol...
Rédigé par : Crown_Me | 14/20 | Nb de lectures : 10344