Je vous avais parlé de COEXISTENCE à l'occasion de la sortie de leur tout premier EP, « Carrion Comfort », à l'époque le groupe était le projet de 2 gars, un Français, Grégory Giraudo, guitariste et un Suédois, Carl Lindquist, chanteur. Depuis les compères ont réuni un vrai line up autour d'eux deux avec les arrivées de Nicolas Kasbarian à la guitare, de Florent Poulhès à la basse et de Jérémy Vannereau à la batterie.

Le groupe reste fidèle au heavy prog qu'il avait proposé sur le EP, dont d'ailleurs on retrouve tous les titres ici. Toutefois le groupe ne semble pas manquer d'inspiration car « Flow » est rempli par 67 min de musique. Carl me fait toujours autant penser à Jo Amore de NIGHTMARE, et musicalemnt on a toujours ce mélange de gros riffs très heavy, souvent mid tempo et haché avec des passages plus mélodiques et plus atmosphériques. Le groupe aime également les passages acoustqiues, comme le prouve le morceau « Flow » qui propose une présence importante de cet instrument y compris un solo. On remarque aussi la présence d'un clavier assez discret qui vient çà et là poser quelques nappes.

Le gros morceau de l'album est le tout dernier morceau « Akira », une suite de 24 min 29 sec, qui, comme tout morceau de cette longueur qui se respecte, passe par différents états même si un thème principal revient régulièrement. Le morceau commence sur ce qui ressemble à des chants religieux puis suit un long passage instrumental, ensuite le chant arrive sur un passage très pêchu. On après cela un des fameux passages acoustiques, avec du chant, assez planant, celui-ci est suivi d'un passage électrique avec un côté grandiloquent... le titre possède un gros côté musique de film, le thème principal revient plusieurs reprises. On a un second passage acoustique avec cette fois-là des violons suivi par un passage sympho assez puissant... on notera aussi un passage pinkfloydien et une outro qui semble basé sur des bandes passées à l'envers et du coup pas très utile...

La musique du groupe est intéressante et soignée, il y a toutefois quelques petites choses qui ne vont pas comme des longueurs de temps à autre ou des passages poppy ou trop planants. Du coup il ne reste pas grand-chose à corriger pour avoir un album vraiment excellent, mais celui-ci vaut déjà le coup d'oreille !


Rédigé par : Papy Cyril | 14/20 | Nb de lectures : 11782