Ce groupe est un peu bizarre. Déjà, il comporte trois musiciens et pas de chanteur « à plein temps » : Thorsten Koehne (ex-DEMON DRIVE) à la guitare, Keisuke Nishimoto (KELLY SIMMONZ’S BLIND FAITH, JENNIFER BATTEN, HIDEOUS SUN DEMONS) à la basse, et Frank Kraus (ex-DEMON DRIVE, ex-LETTER X) à la batterie. Ce « Last exit for the rest » est en grande partie instrumentale, mais quelques morceaux sont chantés par Carstan Lizard Schulz (DOMAIN, EVIDENCE ONE), et on retrouve aussi en guests Alex Beyrodt (SILENT FORCE, ex-SINNER) à la guitare solo, Michael Angelo Batio (ex-NITRO) aussi à la guitare solo, et Ferdy Doernberg (AXEL RUDI PELL, ROLAND GRAPOW) aux claviers.
Bon, ce premier paragraphe fait un peu beaucoup catalogue, mais il faut bien vous présenter qui joue quoi, non ? Et justement, ça joue comment ? Bien, très bien même ! Ca commence avec deux titres instrumentaux, le title-track, très mélodique et entraînant, et le rapide et démonstratif « Flyin’ high »… et là, on sent l’influence RACER X et CACOPHONY, avec une pointe de JOE SATRIANI/STEVE VAI. Curieusement, ce sont les titres chantés qui tirent le moins leur épingle du jeu, par leur côté plus « banal ». Le tout est d’un niveau technique très au-dessus de la moyenne, mais cette débauche de démonstration ne nuit pas à la mélodie, toujours bien présente, et qui permet à l’auditeur de ne pas décrocher.
Au final, CODE OF PERFECTION propose un excellent album « presque » instrumental (3 titres chantés seulement sur les 11 que contient l’album), qui devrait ravir les inconditionnels de la descente de manche, mais pas seulement, car il est suffisamment captivant pour plaire aussi au néophyte.


Rédigé par : Shaka | 15/20 | Nb de lectures : 12340