A lire la biographie d’un ton assez présompteux, je m’attendais à recevoir la claque de ma vie… Jugez plutôt : « Incisif, tranchant, l’univers claustrophobique de CLARKNOVA explore les arcanes de l’âme humaine par le truchement des textes cinglants, abrasifs et à fleur de peau. La grâce de ces mots ciselés au rasoir est transcendée par la pureté mélodique de la voix, avec en filigrane une approche personnelle de l’existentialisme émaillé d’un certain désanchentement. Quant au son massif et venimeux du quartet versaillais, il fustige les poncifs du genre en nous renvoyant à la fois aux bombes alternatives d’HELMET, aux dérives soniques des poids lourds du métal comptemporain, auxquelles se meleraient insidieusement les strates harmoniques et vaporeuses de MY BLOODY VALENTINE. Une rencontre dont on ne sort pas indemne… ». La Belle Histoire ! Je n’aurais pas fait mieux ! Sauf que le son use les oreilles, car il est loin d’être massif, la production se rapprochant plus de celle d’une mauvaise autoprodution que d’une production tout court. Quant aux influences, elles sont proche du Metal US des années 90, mais bien loin d’un HELMET inspiré. Et si c’est dans l’ère du temps de citer MY BLOODY VALENTINE comme influence, il n’y a ici aucun lien avec ce groupe anglais d’anthologie. CLARKNOVA ne possède ni le génie, ni le charisme du groupe défunt emmené par Kevin Shield. Je rapprocherais plutôt CLARKNOVA de formations françaises éphémères telles que PLEYMO, WUNJO ou encore AQME… Je crois que tout est dit.


Rédigé par : DeadStar | 02/10 | Nb de lectures : 12969