CIGÜE - Swallow The Pain (Thundering/Socadisc) - 15/04/2008 @ 08h36
Trio parisien formé en 2006 par le guitariste Yann Reversat et la chanteuse/claviériste Joanna Louis, CIGÜE n'a rien de potentiellement toxique comme la plante du même nom si ce n'est pour la santé de vos enceintes et de votre pauvre petit cerveau. Oeuvrant dans un électro/indus, "Swallow the Pain" présente en 13 titres les divagations bruitistes de ses géniteurs. Les beats technoïdes fleurant bon la surdose de kick vous martèlent les tympans sans pauses, les samples industriels se télescopent pour proposer un univers à la fois clinique, malsain et frigorifiant, les guitares saturées, remplaçant les synthés utilisés à gogo généralement dans le style, tapissent le tissu sonore à grand renfort d'accords saccadés pendant que le père Yann vous déverse à la gueule ses textes avec un chant qui rappelle HOCICO et toute la scène dark électro.
Soyons sincère, CIGÜE n'apporte rien d'original à cette scène. On pense, pour citer quelques références françaises du genre, à SIN ou PUNISH YOURSELF à quelques reprises sauf qu'ici, si la hargne plaisante des premiers titres tient en haleine, la suite s'avère longue et fastidieuse à l'écoute. Certes les ambiances sont glaciales, les sonorités sonnent actuelles et les différentes couches sonores s'empilent sans se bouffer (merci Brett Calda-Limas pour la prod!), mais c'est hallucinant comment ces 13 titres sont répétitifs! Plus les minutes passent, plus on prend conscience ô combien tout est d'une platitude alarmante, des guitares au chant en passant par la programmation. Le summum est atteint avec la boîte à rythme, programmée sûrement par un sourd double-manchot ou une personne ayant usé et abusé des "Thunderdome": aucune nuance n'est décelable et les tempos se suivent sans varier, rendant l'ensemble linéaire et répétitif à souhait (le potard devait être pété et bloqué sur 170 bpm...)
Se réclamant de NINE INCH NAILS ou RAMMSTEIN, j'avoue peiner à trouver quoi que ce soit de ces deux formations dans la musique de CIGÜE. Plutôt que d'essayer d'accoucher d'un album qui s'avère au final sincèrement difficilement digeste, le trio aurait mieux fait de pondre un maxi renfermant quelques titres comme "Swallow", "Your Rope", "Alive", "Come Again", "Who Cares?" ou "Inside" et tenter de peaufiner le reste. On a l'impression ici que les compos ont été fait à la va-vite, sans réflexion profonde sur le rendu final de l'ensemble.
Comme le disait Socrate: "Il n'y a point de travail honteux." Mais n'oublions pas que c'est la cigüe qui a eu raison du philisophe grec... Souquez ferme moussaillons, vous avez sûrement entre les mains et dans la tête de quoi faire de bonnes choses. Reste juste à mûrir votre propos et à penser à varier les plaisirs...
ouais, c'est particulier et encore bien plus space en live...
j'ai été déçu car je m'attendais à queue chose de bien mieux!
Si vous aimez l'indus/electro/cyber, jetez-vous plutot sur 'Tesla' de HERRSCHAFT, c'est d'un bien autre niveau! :)
dances of death IP:91.179.1.249 Invité
Posté le: 18/04/2008 à 19h24 - (55892)
Pas super emballé... ça a pas l'ai follichon.
@ =totof=: c'est plutôt pas mal Herrshaft, ça a bien la patate... sans être d'une grande originalité non plus.
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Soyons sincère, CIGÜE n'apporte rien d'original à cette scène. On pense, pour citer quelques références françaises du genre, à SIN ou PUNISH YOURSELF à quelques reprises sauf qu'ici, si la hargne plaisante des premiers titres tient en haleine, la suite s'avère longue et fastidieuse à l'écoute. Certes les ambiances sont glaciales, les sonorités sonnent actuelles et les différentes couches sonores s'empilent sans se bouffer (merci Brett Calda-Limas pour la prod!), mais c'est hallucinant comment ces 13 titres sont répétitifs! Plus les minutes passent, plus on prend conscience ô combien tout est d'une platitude alarmante, des guitares au chant en passant par la programmation. Le summum est atteint avec la boîte à rythme, programmée sûrement par un sourd double-manchot ou une personne ayant usé et abusé des "Thunderdome": aucune nuance n'est décelable et les tempos se suivent sans varier, rendant l'ensemble linéaire et répétitif à souhait (le potard devait être pété et bloqué sur 170 bpm...)
Se réclamant de NINE INCH NAILS ou RAMMSTEIN, j'avoue peiner à trouver quoi que ce soit de ces deux formations dans la musique de CIGÜE. Plutôt que d'essayer d'accoucher d'un album qui s'avère au final sincèrement difficilement digeste, le trio aurait mieux fait de pondre un maxi renfermant quelques titres comme "Swallow", "Your Rope", "Alive", "Come Again", "Who Cares?" ou "Inside" et tenter de peaufiner le reste. On a l'impression ici que les compos ont été fait à la va-vite, sans réflexion profonde sur le rendu final de l'ensemble.
Comme le disait Socrate: "Il n'y a point de travail honteux." Mais n'oublions pas que c'est la cigüe qui a eu raison du philisophe grec... Souquez ferme moussaillons, vous avez sûrement entre les mains et dans la tête de quoi faire de bonnes choses. Reste juste à mûrir votre propos et à penser à varier les plaisirs...
Rédigé par : Foofur | 10/20 | Nb de lectures : 11783