CHURCH OF DISGUST - Unholy Symmoning (Memento Mori) - 12/02/2014 @ 07h55
Autant rentrer dans le lard tout de suite les aminches : même si les fins connaisseurs ne trouveront pas vraiment ici de plans ouvertement black et si les spikes ont été laissés bien tranquilles dans leur rayon à Conforama, CHURCH OF DISGUST reste un bel hommage au death ‘evil’ typique de la patrie de George Doubleiou Bush senior et junior au début des années 90.
Si comme Wasted le dernier BLASPHERIAN vous avait fait zgiwiwi dans le caleçon et si le genre de blasphème très caverneux à la IMPRECATION vous remplit d’amour pour votre prochain, il y a alors de fortes chances que vous craquiez pour ce duo inconnu de San Marcos qui n’avait laissé jusqu’à maintenant derrière lui qu’une démo et qu’un EP difficilement trouvables (mais écoutables sur leur page bandcamp me dit-on dans l'oreillette). Par contre, malgré la belle croix renversée (bouh !) qui orne son logo tout dégoulinant et son titre, thématiquement parlant on va dire, CHURCH OF DISGUST n’a rien de vraiment satanique, ayant plutôt opté pour la folie cosmique si vous voyez ce que je veux dire. D’ailleurs, même si il adore les riffs en trémolo, plutôt que des plans black, il préfère sortir de sa besace des riffs très thrashy qui, s’il n’y avait pas tout cet apparat et ce son très cru et plein de réverb, l’aurait catapulté dans une toute autre catégorie.
C’est d’ailleurs ce côté ultra-sexy sur lequel certains (pervers) vont craquer alors qu’il rebutera tous les autres. Pour faire simple, ces lascars n’aiment pas la subtilité. Ici, le son est volontairement digne d’une démo et les arrangements, disons, abrupts avec notamment cette intro à la basse/batterie sur le morceau-titre qui semble sortir tout droit d'une répétition de 1989. De plus, ses parties les plus lourdes à la INCANTATION, CHURCH OF DISGUST aime les balancer sans crier gare, même s’il était une seconde avant en pleine cavalcade. Tout comme il n’hésite pas à se contenter de titres de parfois à peine trois minutes là où l’on en aurait bien repris deux de plus. Et inutile de dire que vous ne trouverez pas un seul solo de guitare digne de ce nom ici pour gâcher la fête…
Non, CHURCH OF DISGUST a ici tout misé sur la puanteur et la rudesse. ‘Unholy Summoning’ est plus primitif et gras qu’un kebab faisandé. Mais tout le monde n’aime pas la fine cuisine n’est-ce pas ?!
Rien d'original, mais tout est bien joué et accrocheur, tout ce que j'aime !
carnioxus Membre enregistré
Posté le: 12/02/2014 à 14h43 - (110958)
J'adore, c'est crade et vilain! Accrocheur dés les premières secondes, ça colle du début à la fin!
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Si comme Wasted le dernier BLASPHERIAN vous avait fait zgiwiwi dans le caleçon et si le genre de blasphème très caverneux à la IMPRECATION vous remplit d’amour pour votre prochain, il y a alors de fortes chances que vous craquiez pour ce duo inconnu de San Marcos qui n’avait laissé jusqu’à maintenant derrière lui qu’une démo et qu’un EP difficilement trouvables (mais écoutables sur leur page bandcamp me dit-on dans l'oreillette). Par contre, malgré la belle croix renversée (bouh !) qui orne son logo tout dégoulinant et son titre, thématiquement parlant on va dire, CHURCH OF DISGUST n’a rien de vraiment satanique, ayant plutôt opté pour la folie cosmique si vous voyez ce que je veux dire. D’ailleurs, même si il adore les riffs en trémolo, plutôt que des plans black, il préfère sortir de sa besace des riffs très thrashy qui, s’il n’y avait pas tout cet apparat et ce son très cru et plein de réverb, l’aurait catapulté dans une toute autre catégorie.
C’est d’ailleurs ce côté ultra-sexy sur lequel certains (pervers) vont craquer alors qu’il rebutera tous les autres. Pour faire simple, ces lascars n’aiment pas la subtilité. Ici, le son est volontairement digne d’une démo et les arrangements, disons, abrupts avec notamment cette intro à la basse/batterie sur le morceau-titre qui semble sortir tout droit d'une répétition de 1989. De plus, ses parties les plus lourdes à la INCANTATION, CHURCH OF DISGUST aime les balancer sans crier gare, même s’il était une seconde avant en pleine cavalcade. Tout comme il n’hésite pas à se contenter de titres de parfois à peine trois minutes là où l’on en aurait bien repris deux de plus. Et inutile de dire que vous ne trouverez pas un seul solo de guitare digne de ce nom ici pour gâcher la fête…
Non, CHURCH OF DISGUST a ici tout misé sur la puanteur et la rudesse. ‘Unholy Summoning’ est plus primitif et gras qu’un kebab faisandé. Mais tout le monde n’aime pas la fine cuisine n’est-ce pas ?!
Rédigé par : Olivier 'Zoltar' Badin | 15/20 | Nb de lectures : 12029