CHEMIA - The One Inside (Metal Mind/Season of Mist) - 30/12/2013 @ 08h58
À l'écoute de ce premier album on se dit que CHEMIA nous viennent des States, en toute logique. Perdu. C'est de Pologne, et plus précisément de Warszawa, que nos six rockeurs aux grands cœurs débarquent. Alors pourquoi ce trouble ? Et bien il vous suffit juste d'écouter « The One Inside » pour comprendre. Voilà. Bon, je vais pas en rester là tout de même, Greg me paye bien assez cher pour que je vous ponde une chouette petite kronik qui vous donnera, je l'espère, envie de vous plonger dans cette petite rondelle pleine de gros riffs qui tachent le fond du futal.

On zappera volontiers leur mauvais goût flagrant en terme d'artwork pour nous concentrer sur l'élément essentiel de ce premier jet, la musique. CHEMIA ont tout pour concurrencer aisément les NICKELBACK et consorts en terme de gros rock teinté lover. Car avec ce « The One Inside » les Polaks ont foutu la barre bien haute. On se retrouve avec 12 titres (plus un bonus) de rock péchu, catchy, aux mélodies envoûtantes, totalement adapté pour passer en radio. Et en parlant de radio, ce qui y passe généralement, ce sont les singles, et bin là, pour le coup, leur single à eux « Hero » a tout pour cartonner outre-atlantique. Ligne mélodique et mélancolique, piano, chant de lover, et riff rock en font le carton assuré. On se dit que si les mecs étaient nés sur le nouveau monde on en entendrait déjà parler.

Mais bon, des fois un single ne veut rien dire. Là, c'est pas le cas, car CHEMIA nous ont pondu un album d'une qualité surprenante et véritablement addictif. C'est ultra calibré, simple, déjà entendu, mais bon sang de bois que c'est efficace ! Le groupe tape dans le mille direct, nous la joue bluesy sur « Everlasting Light », balance des air de piano pour rameuter de la meuf, mais toujours avec une poignée de riffs qui font que ça pète au premier coup. Les ballades sont bien évidement de la partie avec un « Stalker » NICKELBACKesque à souhait qui se pose comme la bonne piste d'aération mid-album. Quoiqu'il en soit, et sur chaque morceau, CHEMIA mise juste et pond du bon, n'hésitant pas à se la jouer plus progressif en guise de final sur « Sweet ». C'est typiquement le genre de skeud qu'on est loin d'attendre d'un groupe originaire de Pologne, mais là, force est d'admettre qu'ils sonnent bien plus américain que certains américains pure souche. Normal quand on voit que l'album a été enregistré au canada par Marc LaFrance (Alice Cooper, Bon Jovi, Mötley Crüe) et Ted Jensen (Alice in Chains, Green Day, Sigur Rós, Dave Matthews Band, Muse) pour le mastering, pas étonnant que le rendu sonne si rock US.

En tout cas, CHEMIA impressionnent avec leur premier album en balançant une bonne dose de rock typé, mais si agréable à s'enfiler. Le groupe à beau copier sans vergogne les pontes du genre, on ne peut lui en tenir rigueur tant le résultat est kiffant. En ces périodes hivernales, je vous recommande chaudement d'y jeter vos deux oreilles de rockeur, et de le garder bien précieusement pour les saisons estivales.

http://www.chemiasound.com/en/ - 111 visite(s)

Bondage Of Love - 81 téléchargements


Rédigé par : Velvet Kevorkian | 15.5/20 | Nb de lectures : 11820




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