CATHEDRAL - The garden of unearthly delights (Nuclear Blast/Nocturne) - 26/09/2005 @ 11h09
Mais ça leur en fait combien d'albums à CATHEDRAL ? Voici la question qui m'est venue à l'esprit en découvrant ce "The garden of unearthly delights". Un rapide slalom dans leur discographie me donna le chiffre 8 comme résultat. Si on ajoute à cela les nombreux maxis et autres best-of et DVD, on obtient un ensemble plus qu'honorable et d'une qualité quasi irréprochable. Après un "Endtyme" très doom qui marquait un retour aux sources et un "The seventh coming" qui avait plutôt repris la marche en avant du groupe, la question principale que l'on pouvait se poser à propos de ce nouvel album, le premier pour Nuclear Blast était de savoir dans quelle direction il allait se tourner. Après écoute de cet album il faut bien constater que c'est plutôt du côté de l'expérimentation que nos amateurs de pattes d'eph' ont préféré se tourner. Ceux qui espéraient un "endtyme II" voire un "Forest of equilibrium II" peuvent donc s'en retourner vaquer à leurs occupations habituelles, ce n'est pas encore aujourd'hui que CATHEDRAL leur fera cette grande joie.
Si l'album débute sur des titres assez classiques qui ne laissent rien présager de vraiment nouveau pour l'église épiscopale, tel ce "Tree of life and death" mid tempo bien lourd des plus conventionnels ou encore "North berwick witch trials", un titre mélodique un peu plus enjoué, doté d'un riff assez redoutablement efficace, on est quand même cependant vite interpellé par quelques détails. "Corpsecycle" et son riff, lui aussi redoutable, nous fait entendre un Lee Dorian plus chanteur que jamais, sur "Oro the manslayer" on découvre un CATHEDRAL plus énergique que jamais (bon ok, ça reste du doom, mais pour du CATHEDRAL, ce titre est très enervé). On poursuit avec "Beneath a funeral sun", sans doute l'un des meilleurs titres de l'album, un morceau chaotique et distordu sur lequel vient se greffer ce qui semble être des voix d'enfants. Arrive enfin le plat de résistance de ce festin: "The garden", une platrée de près de 27 minutes, très variée mais cependant loin d'être indigeste. Sur ce morceau on navigue allègrement de parties mélancoliques chantées par une femme à des passages beaucoup plus énergiques sur lesquels Lee Dorian reprend le micro. Une intéréssante expérimentation en tout cas.
Au final, on obtient un album moins accessible que "Seventh coming" mais qui au fil des écoutes se livrera à l'auditeur qui découvrira alors un excellent cru de la bande à Lee Dorian. Les soli ont toujours un peu l'air de tomber d'on ne sait trop où mais ça n'est pas nouveau, on est habitué. A voir sur scène cet automne avec GRAND MAGUS.
Rédigé par : Sheb | 15.5/20 | Nb de lectures : 15113
Divin. Absolument genial.
Certainement celui que je préfere, parce qu'il va plus loin, beaucoup plus loin.
Ptetre bien l'album de l'année aussi (mais il y a de la concurrence...)
Au moins 18/20 pour moi
Prince de Lu Membre enregistré
Posté le: 26/09/2005 à 13h54 - (19149)
Encore un achat en perspective.
black666 Invité
Posté le: 26/09/2005 à 15h15 - (19155)
Je vais aller me procurer tout ca
Hotel Coste Invité
Posté le: 26/09/2005 à 19h58 - (19168)
Un putain d’album, complètement inspiré par le son et les compos de CELTIC FROST. Lee Dorian se la joue Tom W. Warrior, c’est à s’y méprendre.
Au début j’ai eu du mal, mais le son est tellement crade à souhait que s’en est géant.
Je l’ai acheté en Digipack avec un CD spécial, tu grattes dessus et il sent la pomme à Holy Records avec le new Digi d’Exodus ce matin. Oh yeah.
Hotel Coste Invité
Posté le: 26/09/2005 à 19h58 - (19169)
Un putain d’album, complètement inspiré par le son et les compos de CELTIC FROST. Lee Dorian se la joue Tom W. Warrior, c’est à s’y méprendre.
Au début j’ai eu du mal, mais le son est tellement crade à souhait que s’en est géant.
Je l’ai acheté en Digipack avec un CD spécial, tu grattes dessus et il sent la pomme à Holy Records avec le new Digi d’Exodus ce matin. Oh yeah.
grind_vince Membre enregistré
Posté le: 27/09/2005 à 13h51 - (19188)
Houla je savait meme pas ke ce groupe existait encore, perso j'm pas trop, trop de Blastbeats.
zozo Membre enregistré
Posté le: 27/09/2005 à 14h01 - (19190)
Un excellent disque, bourré de détails, qui j'espère convaincra les détracteurs qui croient que le groupe n'a pas évolué depuis "The Ethereal Mirror"!
SIMOVAR Membre enregistré
Posté le: 28/09/2005 à 22h51 - (19250)
excellent !!
de plus je trouve une petite sauce entombienne pas désagréable du tout...
Plost Invité
Posté le: 01/10/2005 à 19h52 - (19377)
Enorme album.
Il a le son brut d'Endytime, et les mélodies de 7th coming + les hits de Carnival bizarre.
Excellent album.
Oxyacetylene IP:83.198.45 Invité
Posté le: 06/02/2007 à 20h15 - (38217)
Cathedral est l'un de mes groupes favoris (dans mon top 3) !!
Leur dernier album est tout simplement fabuleux !!! 19,5/20 sans aucun problème !! Du stoner/doom de haute volée !
Rien n'est à jeter dessus ! Maintenant pour que tout cela soit parfait, un petit live (dvd+cd) tiré de la tournée serait la cerise sur le gâteau....!! (depuis le temps que le groupe existe il est vraiment étonnant qu'il n'est pas encore réalisé de live ???!!...)
maximum rocknroll IP:195.93.60.72 Invité
Posté le: 04/04/2009 à 11h56 - (69463)
un excellent album effectivement qui tourne régulièrement sur ma platine.
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Si l'album débute sur des titres assez classiques qui ne laissent rien présager de vraiment nouveau pour l'église épiscopale, tel ce "Tree of life and death" mid tempo bien lourd des plus conventionnels ou encore "North berwick witch trials", un titre mélodique un peu plus enjoué, doté d'un riff assez redoutablement efficace, on est quand même cependant vite interpellé par quelques détails. "Corpsecycle" et son riff, lui aussi redoutable, nous fait entendre un Lee Dorian plus chanteur que jamais, sur "Oro the manslayer" on découvre un CATHEDRAL plus énergique que jamais (bon ok, ça reste du doom, mais pour du CATHEDRAL, ce titre est très enervé). On poursuit avec "Beneath a funeral sun", sans doute l'un des meilleurs titres de l'album, un morceau chaotique et distordu sur lequel vient se greffer ce qui semble être des voix d'enfants. Arrive enfin le plat de résistance de ce festin: "The garden", une platrée de près de 27 minutes, très variée mais cependant loin d'être indigeste. Sur ce morceau on navigue allègrement de parties mélancoliques chantées par une femme à des passages beaucoup plus énergiques sur lesquels Lee Dorian reprend le micro. Une intéréssante expérimentation en tout cas.
Au final, on obtient un album moins accessible que "Seventh coming" mais qui au fil des écoutes se livrera à l'auditeur qui découvrira alors un excellent cru de la bande à Lee Dorian. Les soli ont toujours un peu l'air de tomber d'on ne sait trop où mais ça n'est pas nouveau, on est habitué. A voir sur scène cet automne avec GRAND MAGUS.
Rédigé par : Sheb | 15.5/20 | Nb de lectures : 15113