"Endtyme", le précédent album de CATHEDRAL avait semblé montrer un léger retour aux sources du doom tel que le groupe l'avait défini sur le fabuleux "Forest of equilibrium" avant de dévier vers un disco-doom que l'on adorait ou detestait... En ce qui me concerne je dois avouer ne jamais avoir été vraiment client des jeans pattes d'eph' et de toute fringue succeptible de sentir la naphtaline après avoir passé un quart de siècle au grenier et encore moins client des groupes qui saupoudrent leur musique de cette même naphtaline pour hypothétiquement essayer de retrouver un feeling roots. Je dois tout de même admettre que CATHEDRAL fait partie des groupes qui se sortent le mieux de ce périlleux exercice. Ce n'est donc pas avec une grande précipitation que je me suis écouté cet album, espérant quand même y trouver une bonne dose de doom. Première constatation, la production, que l'on doit ici à Kit Woolven et aux studios Chapel de Lincoln est moins "rugueux" que sur "Endtyme", sans doute est ce une volonté de la part du groupe d'enregistrer un album plus polissé et donc plus accessible et par là même de toucher un plus large public. Je ne suis pas sûr de l'efficacité de cette démarche... Hormis cela CATHEDRAL nous propose son intelligent et unique mélange de heavy doom metal auquel se greffent toujours des éléments puschedéliques typiques des 70's. Je trouve cependant que sur ce "Seventh coming" ce mélange atteind un niveau de perfection que la bande à Lee dorrian n'avait jusque là pas encore effleuré. Les éléments psyché sont bel et bien là mais pn n'arrive pas à les discerner aussi simplement qu'auparavant. Fini les clichès de l'époque "Ethereal Mirror", CATHEDRAL maîtrise aujourd'hui parfaitement son sujet. Niveau tempos, on est toujours pas revenu au niveau du pachydermique "Forest..." (zut, dommage... mais bon, faut pas réver...) mais il y a quand même sur cet album quelques morceaux de bravoures bien lourdingues, comme ce "Empty mirror". Du coté des riffs, pas de souci la cuvée CATHEDRAL 2002 est excellente et même si il n'y a pas de "Midnight Mountain" sur cet album, un titre tel que "Skullflower" devrait faire son petit effet. "Seventh coming", sans être le meilleur album de CATHEDRAL, est sans doute celui qui résume le mieux la carrière des sorciers depuis "The ethereal mirror".



Rédigé par : sheb | 14/20 | Nb de lectures : 9621