Vous connaissez tous Lee Dorrian ?? Pour les néophytes, il s'agissait du chanteur de Napalm Death sur les deux premiers albums qui démocratisa les aboyements de clébards sur la musique la plus déjantée qui ait jamais existé... Déjanté est donc bien le terme qui convient quand on parle de ce monsieur... le premier album de Cathedral "Forest of equilibrium" date déjà d'une bonne dizaine d'années et jamais on n'avait entendu un tel amoncellement de lourdeur, de dépression et de lenteur. Au fur et à mesure des années qui passent, Cathedral était devenu une sorte de projet "Black Sabbath qui reprend les Bee Gees" qui ne convenait visiblement pas à grand monde... Les fans de la première époque croisaient donc les doigts afin que Lee Dorrian arrête les acides pour enfin de nouveau passer au Prozac... Sur "Endtyme", on peut dire que c'est presque chose faite. Les riffs à la Sabbath et la lenteur monolithique sont de retour avec encore quelques influences MC5 et Ozzy Osbourne. Cathedral a enfin redécouvert ce que le mot "doom" signifie et personne n'ira se plaindre. Même si la vitesse paraît encore parfois supersonique comparée à "Forest...", je suis bien heureux de retrouver un groupe que je croyais perdu pour l'éternité. Ce n'est pas l'album du siècle et c'est même chiant par moments mais je pense que Cathedral mérite un petit coup de pouce pour ce nouvel effort...




Rédigé par : loufi | 7/10 | Nb de lectures : 3492