C´est marrant, il y a dans la scêne Metal, et notamment francophone, des OMNIs (Objets Musicaux Non Identifiés), que tout le monde connait, qui en plus ont réussi à se forger un respect bien mérité, même au delà de nos frontières.
CinC est clairement de ceux là. Aidés en cela par leur premier album "French Cancan"-99 et ses excellentes reprises (je suis un indécrotable fan de leur version sublime de "Bark At The Moon"), puis par "Vivalavida"-99 qui présente leurs propres compositions, et enfin "Fear Not... CinC"-01, qui n´auront pas forcément eu le même impact (en tout cas moi j´avais zappé ce "Fear Not...", ouh la honte!)
Nous attendons d´ailleurs pour la rentrée de Septembre 2005 la réédition de ces deux premières galettes, avec un remastering qui va bien, ce sera alors l´occasion pour en reparler.
Mais parlons du présent. Ceux qui connaissent "Fear Not...CinC" (oui j´ai remis à jour mes connaissances;)) seront immédiatement frappé à l´écoute de "Collection Prestige" par l´incroyable progrès au niveau du son. Les quatre ans d´absence discographique de nos deux larrons auront permi à Axel (tout sauf chant) de bien bosser dans son studio le Walnut Groove, qui est désormais doté d´un potentiel énorme qui explose ici.
Enfin, au niveau style, on retrouve les compositions déjantées qu´on leur connait. Fourre tout intelligent, on passe du grind au funk, du Black au manouche avec une aisance surprenante, et l´on arrive à la conclusion que cette mixture est tout simplement indispensable.
Je vous invite à écouter la vidéo réalisée par votre serviteur avec Arno (chant), afin d´avoir un apercu de chaque titre, et vous verrez que vous apprendrez pleins de choses indispensables pour profiter au maximum de cet album (ici).
Sachez que vous trouverez dans cet album, des textes hilarants (heu, en fait tous, merci 2nd degré), le tube de l´eté ("Cartilage Holocaust") disco-funky à souhait, des hits (""Ohlala", "The Lady and the Dormant Sponge", "Satanic Disaster" et j´en passe), une reprise des Buggles ("Living in the Plastic Age"), tout plein d´invités de marque (clin d´oeil notamment à ElWorm, Fred Leclercq et Asphodel), et onze titres tous différents les uns des autres, alternant le gros bourrin speedé avec le lourd de chez lourd, les ambiances festives à la déprime la plus totale... En revanche beaucoup moins de beats techno cette fois-ci, c´est vraiment le funk qui est à l´honneur tout au long de l´album.
Bref, et malgré quelques bémols mineurs - certains titres en dessous du niveau du reste, je pense notemment à "Delivery Day", et l´impression qu´au niveau prod Axel peut encore mieux faire - voici clairement la galette la plus raffraichissante (en ces temps de canicule) arrivée sur ma platine depuis une éternité! N´hésitez pas, ruez-vous dessus!


Rédigé par : BozKiller | 17/20 | Nb de lectures : 15086