Bon vous avez tous regardé mon interview de Messiah Marcolin? Et vous vous êtes bien foutus de mon accent, bande de petits saloupiots (hein Tonton :D!).
Eh bien maintenant que débarque l´album vous allez beaucoup moins rire, car il est d´excellente facture, propulsant de belle manière l´Epic Doom vers la lumière (ce qui semblera paradoxal à nombre de fans).
En effet, cet album de réunion du légendaire groupe suédois (après un split rapide, mais surtout combien d´années sans un vrai album studio digne de ce nom?), est l´oeuvre d´un groupe ressoudé, plus prolifique que jamais, et ayant clairement fait table rase des problème d´égo pour se concentrer sur l´essentiel, la musique.
Le passage vers la lumière se ferra grâce à Nuclear Blast - on ne peut réver meilleure écurie pour ce poulin débridé - qui leur offre une production sans faille signée Polar Studios (ABBA, GENESIS, LED ZEPPELIN), qui propulse à la fois les titres mid-tempo bien écrasants, mais surtout sublime une ambiance oppresante ("Copernicus", “Assassin Of The Light”) digne des meilleurs moments du groupe (certes "Nightfall" ne sera jamais égalé, mais en 2005 il est vraiment bon de pouvoir écouter ce genre avec une telle fraicheur).
Leif Edling s´avère une fois de plus un excellent compositeur, en plus d´un bon producteur. Ecoutez simplement ce "The Man who fell from the Sky", le riff est bateau, inlassablement répété pendant 3 minutes, et pourtant il ne provoque aucune lassitude, au contraire, il porterait presque toute la définition de Epic Doom en lui: puissant, lourd, lanscinant, mélodique, sombre... et il en est ainsi sur chaque titre, dont certains dépassent allégrement les sept minutes.
Et evidemment la voix magique de Messiah parachève ce joyau, glacant le sang à l´énoncé sous forme de break de "The Mother of Life is a Whore" ou à l´appel de "Copernicus".
Enfin, notez quand même que la pochette immaculée est assez troublante, et qu´en plus le premier titre "Black Dwarf" dépote à 100 à l´heure (le titre le plus rapide du groupe à ce jour), mais il fait place nette pour que les 9 autres brûlots instillent leurs ambiances pesantes. Et pour finir, les soli sont vraiment agréables, et certainement pas stéréotypés.

Bref, on tient là sans hésitation un des albums de l´année. Doom is rising!


Rédigé par : BozKiller | 17.5/20 | Nb de lectures : 12552