BURZUM - Belus (Byelobog/Season Of Mist) - 12/03/2010 @ 09h09
Il est extrêmement rare que l'on se plaigne de recevoir un promo, par les temps qui courent c'est même plutôt le phénomène inverse qui a tendance à se produire. Seulement pour une fois à la rédaction de VS, on se serait bien passé du promo dont il va être question dans cette kronik. Parler de BURZUM sans évoquer tout le folklore associé à ce nom est impossible pour certains et c'est pourquoi afin d'éviter tout débordement nauséabond, j'ai demandé à ce que les commentaires soient pour une fois désactivés. Volontaire plus ou moins désigné, j'ai donc eu la lourde tâche de critiquer "Belus".
Quatorze ans après la sortie de "Filosofem", ce septième opus de BURZUM marque officiellement le retour aux sources avec un black metal dans la plus pure tradition du groupe. Cette ode au dieu blanc se veut donc à la fois vindicative et posée. On a dans un premier temps des morceaux très empreints des premières réalisations comme "Kaimadalthas' Nedstigning" ou "Keliohesten" avec tempos rapides et riffs épiques, ce qui n'est ni plus ni moins que la marque de fabrique du black norvégien, mais c'est avec "Sverddans" que ce côté old school atteint son apogée. Un titre d'à peine deux minutes à forte connotation thrashisante, véritable hommage au black originel.
Le reste de l'album reprend une direction bien plus burzumiène avec de longs mid tempos tout en atmosphères. Cela aurait pu s'avérer excellent mais outre sa voix, Vikernes semble également avoir perdu son sens de la composition durant ses longues années passées à l'ombre. Pour être honnête aucun de ces titres n'atteint la classe d'un "Det Som En Gang Var" ou d'un "En Ring Til Aa Herske". Je ne sais pas si monsieur a fait une overdose de claviers après ses deux bouses sorties sous les verrous, mais pour une fois et tel le majestueux "Dunkelheit", je pense qu'un fond de synthé aurait pu amplifier l'aspect lugubre dégagé par "Belus' Doed" ou le très long "Glemselens Elv". C'est d'ailleurs le véritable point faible de ces morceaux, tous traînent en longueur et déjà bien affaiblis par une production ratée, le résultat est souvent assez indigeste. Mention spéciale aux ultra répétitifs et interminables "Morgenroede" et "Belus' Tilbakekomst" qui en arrivent à donner l'impression de sous dark/ambiant.
Je le disais à l'instant, la production n'aide pas non plus à valoriser l'album. En ce qui me concerne elle joue d'ailleurs fortement en sa défaveur. Beaucoup trop de grave et une batterie, toujours au premier plan, rendent l'écoute de l'album assez difficile, surtout au casque. Il est dès lors impossible de plonger pleinement dans "Belus" tant chaque coup de grosse caisse se veut écrasant. D'aucuns plaideront sûrement en sa faveur pour le côté étouffant, mais un son davantage minimaliste aurait pourtant magnifié l'album.
Album en demi-teinte donc pour ce retour de BURZUM qui a déjà fait couler tant d'encre. Je suis d'ores et déjà persuadé que son successeur va arriver très vite, "Belus" n'étant que le premier d'une longue série.
Quatorze ans après la sortie de "Filosofem", ce septième opus de BURZUM marque officiellement le retour aux sources avec un black metal dans la plus pure tradition du groupe. Cette ode au dieu blanc se veut donc à la fois vindicative et posée. On a dans un premier temps des morceaux très empreints des premières réalisations comme "Kaimadalthas' Nedstigning" ou "Keliohesten" avec tempos rapides et riffs épiques, ce qui n'est ni plus ni moins que la marque de fabrique du black norvégien, mais c'est avec "Sverddans" que ce côté old school atteint son apogée. Un titre d'à peine deux minutes à forte connotation thrashisante, véritable hommage au black originel.
Le reste de l'album reprend une direction bien plus burzumiène avec de longs mid tempos tout en atmosphères. Cela aurait pu s'avérer excellent mais outre sa voix, Vikernes semble également avoir perdu son sens de la composition durant ses longues années passées à l'ombre. Pour être honnête aucun de ces titres n'atteint la classe d'un "Det Som En Gang Var" ou d'un "En Ring Til Aa Herske". Je ne sais pas si monsieur a fait une overdose de claviers après ses deux bouses sorties sous les verrous, mais pour une fois et tel le majestueux "Dunkelheit", je pense qu'un fond de synthé aurait pu amplifier l'aspect lugubre dégagé par "Belus' Doed" ou le très long "Glemselens Elv". C'est d'ailleurs le véritable point faible de ces morceaux, tous traînent en longueur et déjà bien affaiblis par une production ratée, le résultat est souvent assez indigeste. Mention spéciale aux ultra répétitifs et interminables "Morgenroede" et "Belus' Tilbakekomst" qui en arrivent à donner l'impression de sous dark/ambiant.
Je le disais à l'instant, la production n'aide pas non plus à valoriser l'album. En ce qui me concerne elle joue d'ailleurs fortement en sa défaveur. Beaucoup trop de grave et une batterie, toujours au premier plan, rendent l'écoute de l'album assez difficile, surtout au casque. Il est dès lors impossible de plonger pleinement dans "Belus" tant chaque coup de grosse caisse se veut écrasant. D'aucuns plaideront sûrement en sa faveur pour le côté étouffant, mais un son davantage minimaliste aurait pourtant magnifié l'album.
Album en demi-teinte donc pour ce retour de BURZUM qui a déjà fait couler tant d'encre. Je suis d'ores et déjà persuadé que son successeur va arriver très vite, "Belus" n'étant que le premier d'une longue série.
PS: CD nazi
Rédigé par : wasted | 13/20 | Nb de lectures : 15626