Burning Skies est un groupe originaire de la perfide Albion, de Bristol pour être exact. Fondé en 2002, un premier album auto-produit sort en 2003, intitulé « A Premonition of Things to Come » qui leur permet de signer un deal avec Lifeforce, pour ce premier véritable opus.
Le groupe se dit influencé par de nombreux groupes, mais à l’écoute s’il y en a bien un qui me saute aux oreilles, c’est Hatebreed. Les rythmiques pachydermiques du quartet américain ont indéniablement été révisées par les Anglais. Mais on peut aussi rajouter une pointe de At The Gates (tiens donc…) ou encore de Slayer (re tiens donc, flagrant sur « Forever Endeavour »). Bref, un groupe qui a saisi l’air du temps et qui se fond dans la masse des suiveurs metalcore énervé.
Nous avons donc de grosses guitares bien plombées, mutées, en parfaite adéquation avec la basse qui renforce le sentiment de mur sonore qu’on se prend dans la face. A noter, un petit interlude clair et calme, pour mieux retourner vers la puissance dévastatrice 2 minutes plus tard . Sympa, ça aère. Quelques bonnes accélérations, comme sur « Murder by means of existence », des ralentissements surpuissants, une voix principalement teintée core, mais qui lorgne parfois du côté du death, la sauce est connue mais assénée avec une telle conviction qu’on fini par se prendre au jeu. M’est avis que les textes sont engagés, il suffit de lire quelques titres pour s’en convaincre : « Emo Assassination », « Preaching to the Silence » pour n’en citer que deux.
Si c’est loin d’être l’album le plus original du moment, j’avoue qu’il se laisse vraiment écouter et que plus d’une fois un headbanging incontrôlé m’a fatigué les vertèbres. Bien fait, et efficace à défaut d’être incontournable !



Rédigé par : Ocean? | 12/20 | Nb de lectures : 9950