Non, Buio Omega n'est pas un clone de Deasthpell Omega, ni même une marque de lessive agissant à l'ébullission. Il s'agit à la base du titre d'un film sur la nécrophilie de Joe D'Amato. C'était le moment cul-turel. Pour ce qui nous concerne, nous sommes simplement en présence d'un side-project de l'infâme Gorgoroth, leader des non moins infâmes Baltak. Si j'avais été relativement (et étonnamment) clément avec le black/thrash old school de Baltak, je vais redresser la barre dès maintenant avant de me trouver noyé sous les projets pourris du macédonien.
"Aaaaaaaaaaaaahhhhh". Avec la même ferveur que dans Baltak, Gorgoroth nous ressort les vieilles compos au son moisi. "OOOOooooooooooh". Oui, je parle du son en premier, mais il faut bien dire qu'on n'entend pas grand chose. "Aaaaaaaaaah". Le batteur frappe des barils de lessive au premier plan, les guitares crachouillent littéralement en deuxième rideau et la voix insupportable de Gorgoroth fait des "OOOOOOoooooh" et des "AAAAAaaaaah" loin derrière dans les chiottes. Pas assez loin toutefois pour qu'il ne focalise pas l'attention de l'auditeur, un peu comme mes inserts de "OOoooooooh" depuis le début de ce paragraphe. Après cette brève révision alphabétique, l'auditeur se rend compte de l'arnaque. C'est tout pourri ce truc et ça vire rapidement au ridicule. "AAAAAaaaaaaaaaah" et "OOOOOOOoooooooh" sont les deux seules choses à retenir de cet album qui va enchanter mes soirées avinées entre amis, au côté de Feldgrau et Malevolus.
Dans les parties rapides, personne ne se soucie des autres: batteur à la rue sur les blasts, les grattes qui jouent chacune une partie dans leur coin, basse quasi inexistante et toujours le guignol qui fait des "OOOOOooooh" insupportables. C'est d'autant plus étonnant que Baltak avait le mérite d'une mise en place nickel et que Gorgoroth avait de vrais textes. Les riffs ont été usés jusqu'à la casse des cordes par tous les apprentis black métalleux de l'univers. Rien n'est à sauver du naufrage. Rien, sauf cette magnifique pochette toute colorée. Une minute de silence est à consacrer pour Russell Bennett, grand designer devant l'éternel.
Le label australien Battle Underground continue de m'enchanter avec son magnifique catalogue. Je ne vois plus que deux options stratégiques à prendre rapidement: militer pour la reprise des essais nucléaires dans le Pacifique afib de brouiller nos relations avec l'Australie et adresser un courrier à la KFOR en dénonçant Buio Omega pour terrorisme sonore.
Rédigé par : Prince de Lu | 03/20 | Nb de lectures : 13202
héhé j'ai évité le désastre...
Je ne regrette pas d'avoir eu l'Urgrund à la place :)
satyridoll Invité
Posté le: 03/12/2005 à 18h08 - (21917)
Ca c'est de la kro, ca donne vraiment pas envie d'écouter
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"Aaaaaaaaaaaaahhhhh". Avec la même ferveur que dans Baltak, Gorgoroth nous ressort les vieilles compos au son moisi. "OOOOooooooooooh". Oui, je parle du son en premier, mais il faut bien dire qu'on n'entend pas grand chose. "Aaaaaaaaaah". Le batteur frappe des barils de lessive au premier plan, les guitares crachouillent littéralement en deuxième rideau et la voix insupportable de Gorgoroth fait des "OOOOOOoooooh" et des "AAAAAaaaaah" loin derrière dans les chiottes. Pas assez loin toutefois pour qu'il ne focalise pas l'attention de l'auditeur, un peu comme mes inserts de "OOoooooooh" depuis le début de ce paragraphe. Après cette brève révision alphabétique, l'auditeur se rend compte de l'arnaque. C'est tout pourri ce truc et ça vire rapidement au ridicule. "AAAAAaaaaaaaaaah" et "OOOOOOOoooooooh" sont les deux seules choses à retenir de cet album qui va enchanter mes soirées avinées entre amis, au côté de Feldgrau et Malevolus.
Dans les parties rapides, personne ne se soucie des autres: batteur à la rue sur les blasts, les grattes qui jouent chacune une partie dans leur coin, basse quasi inexistante et toujours le guignol qui fait des "OOOOOooooh" insupportables. C'est d'autant plus étonnant que Baltak avait le mérite d'une mise en place nickel et que Gorgoroth avait de vrais textes. Les riffs ont été usés jusqu'à la casse des cordes par tous les apprentis black métalleux de l'univers. Rien n'est à sauver du naufrage. Rien, sauf cette magnifique pochette toute colorée. Une minute de silence est à consacrer pour Russell Bennett, grand designer devant l'éternel.
Le label australien Battle Underground continue de m'enchanter avec son magnifique catalogue. Je ne vois plus que deux options stratégiques à prendre rapidement: militer pour la reprise des essais nucléaires dans le Pacifique afib de brouiller nos relations avec l'Australie et adresser un courrier à la KFOR en dénonçant Buio Omega pour terrorisme sonore.
Rédigé par : Prince de Lu | 03/20 | Nb de lectures : 13202