Encore une petite chronique qui ne va intéresser personne! Les restes de promo chez Greg sont toujours des grands moments d’émotion. Broadway Calls est un groupe de punk rock originaire de l’Oregon et sortant ici son deuxième album. Pan! Je perds 99.9% des lecteurs!
Leur premier disque éponyme sorti en 2007 ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, restant dans la norme bien insipide et souffrant surtout d’un manque d’énergie. « Good News, Bad Views » est entre mes mains et voyons si la confirmation de mes pensées reste applicable.

Eh bah oui. Les 11 titres que nous proposent les gars de Rainier sont assez mous du genou, plombés notamment par des riffs convenus et déjà entendus mille fois. A l’instar de leurs collègues de Burn All The Small Towns, Broadway Calls produit donc un punk rock mid tempo aux sonorités californiennes sentant bon la crème solaires et les hot dogs sur la plage.

Le premier disque éponyme, comme dit précédemment était déjà commun, manquait cruellement de personnalité (due à la jeunesse ?) et appliquait bêtement les ingrédients du genre.
Déjà, le première chose qui gonfle, c’est la voix de Ty Vaughn qui, très proche de celle de Ryan Key de Yellowcard, tape un peu sur le système. Très aiguë, entrant dans les clichés du « voix pop punk niais pour ado boutonneux », le timbre de Ty agace et gâche le disque. Quant aux compositions, seuls quelques titres arrivent à tirer leur épingle du jeu. « Basement Royalty » tout d’abord qui dispose du meilleur refrain de l’album et d’une pêche un peu plus présente que dans les autres titres, puis « Sundowners » et son intro bien sympathique.

Le gros souci repose notamment sur les couplets. Il faut pas trop abuser des riffs à vide sur la première corde, déjà dans le hardcore parfois c’est lourd (cf Settle The Score), mais dans le punk rock, ça l’est encore plus. Broadway Calls ne dispose pas d’une palette de tempos très variés ce qui plonge l’auditeur dans une petite léthargie.
Le dernier All Time Low (récemment chroniqué) est bien plus riche dans ce domaine, plus intéressant et doté de mélodies bien plus affirmées. Ah oui, car en plus d’avoir des riffs redondants, « Good Views, Bad News » ne fait pas vraiment dans le mélodique. Quelques envolées aiguës se font entendre par-ci par-là mais il n’y a pas de quoi se relever la nuit.

Ce disque est donc réservé au fan de rock US qui y trouveront sûrement leur compte. En tant qu’amateur du genre, il y a bien mieux dans le genre comme Yellowcard qui dispose d’un argument supplémentaire de poids : son violoniste.


Rédigé par : Vision Of Beuh | 10/20 | Nb de lectures : 10114