Britt Black fait un peu figure de golden music girl à l'américaine. Baignant dans le milieu de la musique depuis toute petite, elle écrit à l'âge de 10 ans le titre "Violence" qu'enregistrera BIF NAKED par la suite, monte son premier groupe vers 14 ans arpentant toutes les scènes qu'on lui propose. A 15 ans, elle écrit "I'm Afraid of Britney Spears" qui apparaîtra sur la BO de "Eh mec, elle est où ma caisse?" (ndr: mdr!), film américain qui aura connu un petit succès en 2001 à la surprise générale. A 18 ans elle rejoint BIF NAKED et occupe le poste de guitariste jusqu'à vouloir voler de ses propres ailes. Et c'est donc à 20 ans que la donzelle sort son premier album avec derrière une expérience assez inhabituelle du monde du rock.

Prenez une bonne grosse dose de rock ricain, ajoutez y une dose de pop-punk à la AVRIL LAVIGNE et un soupçon d'influences à tirer du côté du hard-rock ancienne période d'AEROSMITH et vous obtiendrez l'univers musical de BRITT BLACK. Vous l'aurez compris, c'est du gros son à l'américaine que nous propose "Blackout", le genre de zik qui passe toute seule en soirée, qui plaît à tout le monde, et qui regorge de titres efficaces, peu originaux, mais aux refrains gnan-gnan que l'on retient sitôt écoutés. Pour autant, l'écoute de cet opus n'est pas si laborieux que l'on pourrait le redouter.

Energiques, la plupart des morceaux sont tous aptes à inonder les ondes radiophoniques et passent comme une lettre à la poste grâce à des structures simples et des mélodies efficaces même si prévisibles. Mais là où BRITT BLACK frappe fort et juste, c'est lorsqu'elle nous envoie une grosse dose de hard-rock 80's modernisé à l'image des titres "Baby Come On Back", "Jet Black Heart", "Definitly Maybe" ou la ballade "Stuck here". Et ce n'est pas la reprise du "She Sells Sanctuary" qui ira à l'encontre de l'idée que la donzelle est inspirée par la musique 80's! Pour le reste, c'est frais même si ça sent la musique pour ado prépuber à plein nez ("Speed of Light" en tête) et sonne un peu creux si on commence un peu à fouiller. Restes quelques moments de pur bonheur, comme le riff principal de "Baby Come On Back" très bluesy dans l'âme et franchement entêtant!

Annoncée un peu partout comme la nouvelle JOAN JETT, il est évident après l'écoute de "Blackout" que le rapprochement est un peu rapide si ce n'est sur ces constantes références au (hard-)rock 80's. Mais malgré un manque d'intérêt musical évident, BRITT BLACK signe ici un album plaisant qui se laisse écouter. Et puis bon, elle a des gros seins Britt... Mince, je m'étais jurer de pas en parler! Comment ça d'un seul coup vous êtes intéressés par "Blackout"? Ah c'est du propre tout ça...!


Rédigé par : Foofur | 10,5/20 | Nb de lectures : 10812