BOUNTY HUNTER - The True Bounty Hunter Picture Show (Deadlight/Underclass) - 27/05/2011 @ 08h22
Kesske c'est-il donc que ce groupe sponsorisé par Lotus (ouais, les PQ) et Stihl (ouais, les tronçonneuses), qui profite de l'anniversaire de Lorenzo Lamas, le plus sexy des chasseurs de primes (ouais, le meilleur c'est Colt Seavers), pour annoncer qu'il vient de signer chez Deadlight Entertainment ? A priori, ces quelques indices retrouvés sur le document promo devraient orienter les recherches vers le Grind ou Goregrind bien déjanté et sanglant, la grosse farce quoi (ou hachis, tout dépend de l'orientation choisie par les Lyonnais).
Finalement, il apparaît très vite que si le format très court adopté pour les morceaux, dans les deux minutes en moyenne, rattache BOUNTY HUNTER du Grind, c'est en fait d'un mélange de Grind, Thrash, Punk et Slamming Death qu'il est question, une sorte de S.O.D. moins crossover avec beaucoup de références cinématographiques et un humour moins pipi caca qu'ULTRA VOMIT ou moins orienté bite couille chatte que GRONIBARD. On ne verse pas non plus dans le Grind intello, plutôt dans l'extrême exécuté avec beaucoup de sérieux tout en restant détaché, ce qui nous offre des « Kro », « Gremlins », « Grindabilly » ou encore « Blasting Face » à la fois fendards et bien brise-nuques, ce dernier étant au passage l'un des meilleurs morceaux du disque, certainement le premier tube officiel du groupe avec son refrain dansant et facilement mémorisable : « Va t'faire enculer... va t'faire enculer». Les tempos majoritairement pesants et le couple growls/gruiks assez stéréotypés pourraient être lassants, mais la brièveté de l'album et l'insertion d'extraits de films cultes comme « The Devil's Rejects » (« Ah dis donc Roy, si j'me trompe pas j'crois bien que l'bout de mon flingue ben y sent la chatte de ta femme... J'espère que ça va pas rouiller ») contribuent à maintenir une bonne ambiance. Les accélérations fulgurantes, peut-être trop rares, contribuent elles aussi à conserver une certaine dynamique et éviter ce «True Bounty Hunter Picture Show » ne devienne trop vite monotone.
Pour un premier album, les BOUNTY HUNTERS s'en sortent plutôt pas mal en proposant un disque qui, bien que les deux pieds plantés dans le bourrin, ne s'emprisonne pas dans un style particulier comme on a pu le reprocher à ULTRA VOMIT par exemple. « The True Bounty Hunter Picture Show » n'est pas parfait, mais il a pour lui des morceaux sympas, une thématique fédératrice et une bonne production, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment. Et comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, les Lyonnais en profitent, via l'artwork, pour faire un peu de promo sur le nouveau festival de musiques qui font saigner les oreilles, SYLAK, organisé par l'asso "The Rock Runners", dont fait partie l'un des membres du groupe, Mike, récemment interviewé pour VS dans le cadre du dossier Ils osent encore ...
est-ce qu'elle aime quand tu vomis ? ça fait partie de vos jeux ?
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Finalement, il apparaît très vite que si le format très court adopté pour les morceaux, dans les deux minutes en moyenne, rattache BOUNTY HUNTER du Grind, c'est en fait d'un mélange de Grind, Thrash, Punk et Slamming Death qu'il est question, une sorte de S.O.D. moins crossover avec beaucoup de références cinématographiques et un humour moins pipi caca qu'ULTRA VOMIT ou moins orienté bite couille chatte que GRONIBARD. On ne verse pas non plus dans le Grind intello, plutôt dans l'extrême exécuté avec beaucoup de sérieux tout en restant détaché, ce qui nous offre des « Kro », « Gremlins », « Grindabilly » ou encore « Blasting Face » à la fois fendards et bien brise-nuques, ce dernier étant au passage l'un des meilleurs morceaux du disque, certainement le premier tube officiel du groupe avec son refrain dansant et facilement mémorisable : « Va t'faire enculer... va t'faire enculer». Les tempos majoritairement pesants et le couple growls/gruiks assez stéréotypés pourraient être lassants, mais la brièveté de l'album et l'insertion d'extraits de films cultes comme « The Devil's Rejects » (« Ah dis donc Roy, si j'me trompe pas j'crois bien que l'bout de mon flingue ben y sent la chatte de ta femme... J'espère que ça va pas rouiller ») contribuent à maintenir une bonne ambiance. Les accélérations fulgurantes, peut-être trop rares, contribuent elles aussi à conserver une certaine dynamique et éviter ce «True Bounty Hunter Picture Show » ne devienne trop vite monotone.
Pour un premier album, les BOUNTY HUNTERS s'en sortent plutôt pas mal en proposant un disque qui, bien que les deux pieds plantés dans le bourrin, ne s'emprisonne pas dans un style particulier comme on a pu le reprocher à ULTRA VOMIT par exemple. « The True Bounty Hunter Picture Show » n'est pas parfait, mais il a pour lui des morceaux sympas, une thématique fédératrice et une bonne production, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment. Et comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, les Lyonnais en profitent, via l'artwork, pour faire un peu de promo sur le nouveau festival de musiques qui font saigner les oreilles, SYLAK, organisé par l'asso "The Rock Runners", dont fait partie l'un des membres du groupe, Mike, récemment interviewé pour VS dans le cadre du dossier Ils osent encore ...
Rédigé par : Dungorpat | 14/20 | Nb de lectures : 13579