Devinez un peu qui parraine et a produit ce groupe : Joey DeMaio, le bassiste et grand gourou de MANOWAR ! Bon, si vous aimez ce groupe autant que VSGreg ou Loufi, vous devez déjà passer à la kronik suivante. Eh bien, vous avez tort car BLUDGEON n'a pas grand chose à voir avec le groupe à peaux de bêtes. Déjà, la pochette et le titre de l'album, ne font pas dans même sorte de poésie que MANOWAR : on est loin des esclaves du plaisir et des motos chères à notre bon vieux Joey. BLUDGEON donne plutôt dans le bon vieux Thrash, celui qui tâche. En effet, en écoutant ce "Crucify the priest", on songe de temps à autre, au "Seasons in the abyss" de SLAYER ou au "Arise" de SEPULTURA. Cependant, il faut bien l'avouer, ce premier album de BLUDGEON n'est pas aussi majestueux que ces deux chefs d'œuvre. Mais bon, ce qui compte, c'est que c'est l'album idéal pour faire chier les voisins quand ceux-ci vous réveillent un dimanche matin avec du Patrick Sébastien à donf' : "un petit bonhomme en mousse... lalala...". Beurk ! Bon, au moins, on est réveillé pour regarder "Voix bouddhistes", l'émission religieuse de France 2 qui passe à 8 h 30. Jetez un œil sur cette émission et sa présentatrice un jour, et vous comprendrez pourquoi je la regarde ! Bon, pour résumer, si vous avez été déçus par les livraisons récentes de SLAYER et SEPULTURA, jetez une, deux, voire trois oreilles (pour les phénomènes de foire) sur BLUDGEON. Mais pourquoi donc veulent-ils crucifier le prêtre ? Car c'est un Judas ?


Rédigé par : Shaka | 13/20 | Nb de lectures : 6783