BLOODSHOT - Murder The World (Scarlet/Season of Mist) - 12/11/2008 @ 09h33
Murder The World ! Ah ouais, rien que ça. Ca ne rigole pas chez les Bruxellois. En même temps Bloodshot, dont c’est le troisème album, n’a jamais été le groupe le plus primesautier de Belgique. Le groupe propose un thrashcore, ou deathcore ou skevousvoulezcore sévèrement burné. Ce qui fait la particularité du combo, ce n’est pas sa musique, j’y reviendrai plus tard, mais sa fascination pour les sewial killews… tin tin…les quoi ? Les sewial killews… tin tin… les quoi ? Les sewial killews… les tueurs en série quoi. Ah les sewial killews. Après Sam « Son of Sam » Berkowitz et Andrei Chikatilo sur « A Pestillence Called Humanity» et Jeffrey Dahmer sur « Ultimate Hatred », c’est cette fois Richard Ramirez qui est à l’honneur sur "Murder The World". Ramirez, un être tout à fait croquignolet puisqu’il fut reconnu coupable entre autres de 14 meurtres et 11 viols, dont certains à titre post mortem. Voilà pour le concept de l’album.
Autre particularité c’est le renouvellement quasiment complet du groupe. Du premier album, il ne reste que Stef, le chanteur, tous les autres sont des petits nouveaux. Mais bon ce n’est pas cela qui a fait évoluer la musique du combo car grosso modo la recette reste la même. Une musique à la lisère du hardcore newschool, du death et du thrash et une voix qui s’est hardcorisée avec le temps, exit les growls typiquement death qui parsemait leurs précédents efforts. L’album commence très bien avec une intro qui, au final, se révélera être le meilleur morceau. Un titre plutôt lourd flirtant avec le pur beatdown et dont les lyrics se limite à un « Bloodshot !! » hurlé hooligan style. Cool, tout ce que j’aime, ça s’annonce plutôt bien. Les morceaux s’enchaînent sans véritable temps mort mais sans temps fort non plus en plus. Sur le moment on se prend à headbanguer, à mouliner des bras et à lever gentiment la jambe dans son salon ou sa chambre si on un petit jeune. Les gratteux grattent, le cogneur cogne et le vocaliste vocalise. Tout va bien, l’album est bon, le meilleur du groupe même.
Une fois l’album terminé, après une petite quarantaine de minutes, on en retient quoi ? La réponse tient en quatre mots : Ben pas grand-chose. On a beau le réécouter plusieurs fois, le constat est le même. Sur le coup, c’est mortel, après c’est l’oubli. Pourtant le groupe avait mis tous les atouts de son côté. Citant Hatebreed et Sworn Enemy parmi ses grosses influences, ce qui n’est pas faux, confiant le mix de « Murder The World » à Dirk Miers et son De Studio, référence dans le milieu, et en faisant participer le who’s who de la scène core bruxelloise : Baldur Arkangel, Danny Deviate, Ross Length Of Time et Moules Backstabbers. Difficile de faire mieux. Pourtant, il manque quelque chose à cet album mais je serais bien incapable de dire quoi. Quelques parties restent en tête malgré tout comme le final de "Payback Time", variation (pour ne pas dire plagiat) mammouthesque du riff d’intro de « Ten Ton Hammer » de Machine Head ou l’apparition toute en haine de Hanzer du groupe The Boss. Voilà, en fait c’est ça, ce qu’on retient de l’album ce sont surtout les participations des guests et le concept.
Bloodshot reste pour le moment « le groupe de core qui parle des tueurs en série » et c’est tout. Pourtant ils ont du potentiel mais il manque ce petit quelque chose qui reste en bouche après la dégustation. Là on a juste l’impression de se taper un fast foodcore. Sur le coup ça fait plaisir mais une fois terminé c’est comme si on avait rien bouffer.
Rédigé par : Seb on Fire | 11/20 | Nb de lectures : 10673
Six Feet Ditch est le groupe de core qui parle des tueurs en série.
:-)
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Autre particularité c’est le renouvellement quasiment complet du groupe. Du premier album, il ne reste que Stef, le chanteur, tous les autres sont des petits nouveaux. Mais bon ce n’est pas cela qui a fait évoluer la musique du combo car grosso modo la recette reste la même. Une musique à la lisère du hardcore newschool, du death et du thrash et une voix qui s’est hardcorisée avec le temps, exit les growls typiquement death qui parsemait leurs précédents efforts. L’album commence très bien avec une intro qui, au final, se révélera être le meilleur morceau. Un titre plutôt lourd flirtant avec le pur beatdown et dont les lyrics se limite à un « Bloodshot !! » hurlé hooligan style. Cool, tout ce que j’aime, ça s’annonce plutôt bien. Les morceaux s’enchaînent sans véritable temps mort mais sans temps fort non plus en plus. Sur le moment on se prend à headbanguer, à mouliner des bras et à lever gentiment la jambe dans son salon ou sa chambre si on un petit jeune. Les gratteux grattent, le cogneur cogne et le vocaliste vocalise. Tout va bien, l’album est bon, le meilleur du groupe même.
Une fois l’album terminé, après une petite quarantaine de minutes, on en retient quoi ? La réponse tient en quatre mots : Ben pas grand-chose. On a beau le réécouter plusieurs fois, le constat est le même. Sur le coup, c’est mortel, après c’est l’oubli. Pourtant le groupe avait mis tous les atouts de son côté. Citant Hatebreed et Sworn Enemy parmi ses grosses influences, ce qui n’est pas faux, confiant le mix de « Murder The World » à Dirk Miers et son De Studio, référence dans le milieu, et en faisant participer le who’s who de la scène core bruxelloise : Baldur Arkangel, Danny Deviate, Ross Length Of Time et Moules Backstabbers. Difficile de faire mieux. Pourtant, il manque quelque chose à cet album mais je serais bien incapable de dire quoi. Quelques parties restent en tête malgré tout comme le final de "Payback Time", variation (pour ne pas dire plagiat) mammouthesque du riff d’intro de « Ten Ton Hammer » de Machine Head ou l’apparition toute en haine de Hanzer du groupe The Boss. Voilà, en fait c’est ça, ce qu’on retient de l’album ce sont surtout les participations des guests et le concept.
Bloodshot reste pour le moment « le groupe de core qui parle des tueurs en série » et c’est tout. Pourtant ils ont du potentiel mais il manque ce petit quelque chose qui reste en bouche après la dégustation. Là on a juste l’impression de se taper un fast foodcore. Sur le coup ça fait plaisir mais une fois terminé c’est comme si on avait rien bouffer.
Rédigé par : Seb on Fire | 11/20 | Nb de lectures : 10673