BLEEDING THROUGH - Bleeding Through (Roadrunner/Warner) - 17/09/2010 @ 08h08
On était restés sur l'excellente impression laissée par "Declaration", sixième tartine metalcore hypra-calorique des natifs d'Orange County. Ceux-ci auront depuis dû se démerder sans leur gratteux, Jona Weinhofen, globe-trotter mercenaire s'il en est puisqu'à la base débarqué d'Australie où il officiait chez les imbuvables I Killed The Prom Queen et désormais exilé chez les Rosbifs pour daronner les de plus en plus buvables Bring Me The Horizon. Pas de quoi démoraliser Brandan le BG et son crew, qui continuent contre vents, marées et embrouilles avec Trustkill à faire ce qu'ils savent le mieux faire, du metalcore à l'homosensualité testostéronée, oxymoron totalement adapté à leur brutalité un brin pupute. Pour cette fournée 2010, prise de risque minimale mais avec une formule aussi rôdée que la leur, on leur pardonnera aisément ce travers.
Surtout qu'ils maintiennent la bride bien serrée, la puissance de feu du sextet demeurant quasi intacte. Quasi, puisqu'après "Declaration", quintessence de leur discographie et sorte d'aboutissement en matière de riffing et de prod' bien parpaing (merci le père Townsend), cet éponyme fait pas pâle figure, mais juste du sur-place. Un constat prévisible qui ne t'empêchera pas de te faire remonter les bretelles à grands renforts de riffs qui résonneront comme autant de sifflements de balles à tes oreilles, de mosh parts validées par la ligue internationale de free-fight et de nappes de synthé bien moins nigaudes et squelettiques que ce que le physique de Marta la côtelette en laisse présager. Marrant d'ailleurs de faire le parallèle entre leur côté pseudo black sympho en carton-pâte et celui de Betraying The Martyrs derrière, c'est le même, ça a rien à foutre là, mais c'est plutôt divertissant, comme un bon blockbuster bien déneuroné peut l'être...
Bref, un album d'une utilité pas vitale, même si son principal défaut n'est que d'être le petit frère de "Declaration"; pas beaucoup d'écart entre les deux mais bien trop de traits de caractères en commun pour que le p'tit nouveau puisse s'affirmer. Reste que BLEEDING THROUGH livre encore une fois un mètre-étalon de ce que devrait être le metalcore mainstream, un minimum inspiré, efficace à mort, et aussi bien capable de parler à tes bas-instincts beubeus qu'à ton petit coeur d'ex-mêchu qui dilapidait son argent de poche chez Imperial Clothing y'a deux ans. Un bon cru, ni plus, ni moins.
si tous les groupes de metalcore bucheronnaient comme eux, je finirais par aimer le style !
ça révolutionne rien, mais ça met une bonne baffe derrière les oreilles.
... IP:109.128.163.183 Invité
Posté le: 17/09/2010 à 11h39 - (87033)
...petite info au passage, ils sont chez Rise Records maintenant car ils ont eu d'énormes emmerdes de fric avec le patron de Trustkill...concernant l'album, je trouve perso que c'est le meilleur de leur disco tant les synthés s'intègrent de mieux en mieux à l'affaire...par ailleurs, la prod "hardcore" de Zeuss, moins massive que celle de D.Townsend, colle paradoxalement mieux à l'ambiance black-metal qui émane de cet album...il y a également moins de mosh-part et le chant clair,quand il y en a, est enfin presque maîtrisé (il est loin de le temps de "the truth")...enfin les mélodies demeurent extrêmement bien construites et n'ont plus le côté parfois sirupeux d'antan...album à conseiller vivemen...16/20 pour moi...
Dagobalex IP:62.22.30.131 Invité
Posté le: 17/09/2010 à 15h31 - (87074)
Album sympa mais nettement efficace que declaration selon moi. Mais excellent groupe, le seul dit metalcore que je peux ecouter avec Heaven Shall Burn
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Surtout qu'ils maintiennent la bride bien serrée, la puissance de feu du sextet demeurant quasi intacte. Quasi, puisqu'après "Declaration", quintessence de leur discographie et sorte d'aboutissement en matière de riffing et de prod' bien parpaing (merci le père Townsend), cet éponyme fait pas pâle figure, mais juste du sur-place. Un constat prévisible qui ne t'empêchera pas de te faire remonter les bretelles à grands renforts de riffs qui résonneront comme autant de sifflements de balles à tes oreilles, de mosh parts validées par la ligue internationale de free-fight et de nappes de synthé bien moins nigaudes et squelettiques que ce que le physique de Marta la côtelette en laisse présager. Marrant d'ailleurs de faire le parallèle entre leur côté pseudo black sympho en carton-pâte et celui de Betraying The Martyrs derrière, c'est le même, ça a rien à foutre là, mais c'est plutôt divertissant, comme un bon blockbuster bien déneuroné peut l'être...
Bref, un album d'une utilité pas vitale, même si son principal défaut n'est que d'être le petit frère de "Declaration"; pas beaucoup d'écart entre les deux mais bien trop de traits de caractères en commun pour que le p'tit nouveau puisse s'affirmer. Reste que BLEEDING THROUGH livre encore une fois un mètre-étalon de ce que devrait être le metalcore mainstream, un minimum inspiré, efficace à mort, et aussi bien capable de parler à tes bas-instincts beubeus qu'à ton petit coeur d'ex-mêchu qui dilapidait son argent de poche chez Imperial Clothing y'a deux ans. Un bon cru, ni plus, ni moins.
Rédigé par : Crown_Me | 14/20 | Nb de lectures : 13191