Nouvel album solo pour BLAZE BAYLEY et nouvelle réussite. Dispo via son propre -tout nouveau tout beau- label, ce quatrième album possède d'indéniables qualités malgré de non moins indéniables longueurs. Ce serait même là le principal reproche que l'on pourrait faire à cet album, sa longueur. Douze titres pour un album de ce genre (pour ne pas dire pour un album de BLAZE...), c'est un petit peu too much. D'autant plus que l'on pourrait aisément faire quelques coupes franches, notamment dans les passages trop typés MAIDEN (voir le très dispensable “Samourai” avec ses mélodies de guitares et ses mauvais “ho ho”) ou trop modernes (“A Crack In The System”).
A côté de cela, on retrouve ici tout ce que l'on aime chez BLAZE, à savoir des compos directes voire bien bourrines (“The Man Who Would Not Die” indiquant tout de suite la voie) qui lorgnent parfois même vers le SPEED et le THRASH (“Robot”), le tout saupoudré d'un sens avéré de la mélodie qui tue (“Voices From The Past”, “The Truth Is One”). Les changements de line-up n'altèrent donc en rien l'énergie et la motivation du bonhomme (on voit sur cet album l'apparition d'un nouveau guitariste Jay WALSH ainsi que d'un nouveau batteur Lawrence PATERSON ). En même temps quand on appelle son groupe par son propre nom c'est généralement qu'on a les idées assez claires. Signalons également que d'un point de vue instrumental, c'est plutôt un sans faute avec notamment deux guitaristes tout à fait à la hauteur.
Il est toujours délicat de se prononcer de manière définitive sans un minimum de recul mais quitte à se lancer on dira que c'est un bon, voire très bon, même si ce n'est pas forcément le meilleur, ou à tout le moins pas notre préféré.


Rédigé par : BigHenry | 13/20 | Nb de lectures : 11265