BLACK MANTA - Fuck them all but six (PsycheDOOMelic/Musea) - 30/06/2006 @ 14h20
Continuons notre minutieux passage en revue du catalogue de l'excellent label PsycheDOOMelic, spécialisé, je le rappelle pour ceux qui n'auraient pas suivi, dans un doom des plus traditionnels. Le groupe qui nous intéresse aujourd'hui était aussi efficace que peu prolifique. Nous arrivant des Etats-Unis et plus précisément du Maryland, ce quatuor fondé il y a une dizaine d'années n'a sorti en tout et pour tout que deux démos avant de splitter en 1999 puis de revenir un peu plus tard avant de sortir ce EP d'une vingtaine de minutes en 2004. Autant dire que les enregistrements de ce groupe sont une denrée plus que rare et d'autant plus précieuse surtout après écoute de ce "Fuck them all but six".
Ce groupe dont la particularité majeure est de compter parmi son line-up le légendaire Joe Hasselvander, connu pour faire partie de RAVEN, le groupe mythique de la NWOBHM des autres frères Gallagher mais également du PENTAGRAM américain et de sa première incarnation sous le nom de DEATH ROW ainsi que d'une brouette d'autres groupes plus ou moins connus.
Avec les références précédemment citées et le label de ce groupe, vous avez sans doute deviné depuis longtemps dans quel style ce groupe évolue, mais pour ceux qui seraient un peu long à la détente je vais tout de même le préciser: c'est bien de doom dont il s'agit ici. Un doom qui se replonge bien sûr dans les racines du style et qui évoque inévitablement les incontournables fondateurs du style cités dans sans doute une bonne moitié des kros de doom, je veux parler bien sûr de BLACK SABBATH mais aussi ici de PENTAGRAM, SAINT VITUS et CATHEDRAL mais BLACK MANTA ne se limite pas à une simple copie de ses maîtres, sa musique est bien plus heavy que celle de ces références, sans doute ce qui se fait de plus heavy dans le doom metal traditionnel avec EARTHRIDE.
Après une très courte intro débute "Days of yore", titre lourd et groovy qui met immédiatement l'auditeur dans l'ambiance de BLACK MANTA, la guitare est grasse à souhait, la section rythmique pachydermique, le chant, tout ce qu'il y a de plus traditionnel est mixé assez en arrière, dans la masse. Le titre éponyme qui suit est plus lent. Le refrain est kitsch à souhait, ce qui n'a pas été pour me déplaire. les titres suivants s'enchaînent sans temps mort, jusqu'à "Space ape" où la guitare se lâche vraiment enchaînant allègrement grosse rythmique et soli improbables bourrés de wha wha et de feedback. A peine le temps de se remettre sur le beaucoup plus classique "Apocalyptic visions" qu'arrive déjà "Beerdigung" courte outro similaire à l'intro qui clôt en beauté ce (trop) court MCD.
Si le groupe garde le même rythme, on peut espérer un album vers 2017. Autant dire qu'il va donc falloir le faire durer ce mini.
PUn peu pus rock n'roll que du doom de base et un achat obligatoire pour les nostalgiques du label teuton HELLHOUND records!!!
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Ce groupe dont la particularité majeure est de compter parmi son line-up le légendaire Joe Hasselvander, connu pour faire partie de RAVEN, le groupe mythique de la NWOBHM des autres frères Gallagher mais également du PENTAGRAM américain et de sa première incarnation sous le nom de DEATH ROW ainsi que d'une brouette d'autres groupes plus ou moins connus.
Avec les références précédemment citées et le label de ce groupe, vous avez sans doute deviné depuis longtemps dans quel style ce groupe évolue, mais pour ceux qui seraient un peu long à la détente je vais tout de même le préciser: c'est bien de doom dont il s'agit ici. Un doom qui se replonge bien sûr dans les racines du style et qui évoque inévitablement les incontournables fondateurs du style cités dans sans doute une bonne moitié des kros de doom, je veux parler bien sûr de BLACK SABBATH mais aussi ici de PENTAGRAM, SAINT VITUS et CATHEDRAL mais BLACK MANTA ne se limite pas à une simple copie de ses maîtres, sa musique est bien plus heavy que celle de ces références, sans doute ce qui se fait de plus heavy dans le doom metal traditionnel avec EARTHRIDE.
Après une très courte intro débute "Days of yore", titre lourd et groovy qui met immédiatement l'auditeur dans l'ambiance de BLACK MANTA, la guitare est grasse à souhait, la section rythmique pachydermique, le chant, tout ce qu'il y a de plus traditionnel est mixé assez en arrière, dans la masse. Le titre éponyme qui suit est plus lent. Le refrain est kitsch à souhait, ce qui n'a pas été pour me déplaire. les titres suivants s'enchaînent sans temps mort, jusqu'à "Space ape" où la guitare se lâche vraiment enchaînant allègrement grosse rythmique et soli improbables bourrés de wha wha et de feedback. A peine le temps de se remettre sur le beaucoup plus classique "Apocalyptic visions" qu'arrive déjà "Beerdigung" courte outro similaire à l'intro qui clôt en beauté ce (trop) court MCD.
Si le groupe garde le même rythme, on peut espérer un album vers 2017. Autant dire qu'il va donc falloir le faire durer ce mini.
Rédigé par : Sheb | 08/10 | Nb de lectures : 12703