BLACK CANDY STORE - Back To The Wall (7Hard/Underclass) - 26/04/2010 @ 08h35
Chroniquer des disques peut parfois être une activité à double tranchant. En effet, si certaines pépites s’offrent à vous de temps à temps, d’autres écoutes viennent au contraire amenuiser la passion et la patience du chroniqueur. En ce sens, la réception de ce premier album de BLACK CANDY STORE est une excellente découverte, comme il en arrive rarement. "Back To The Wall", pour aller à l’essentiel, est volontairement ancré dans les années 1990 et lorgne très largement du côté de la scène grunge. SOUNDGARDEN et STONE TEMPLE PILOTS sont d’ailleurs des influences qui reviennent à plusieurs reprises durant les 42 minutes que dure cet album.
Porté par la voix splendide d’Arno, un chanteur qui n’a quasiment rien à envier aux plus grands, BLACK CANDY STORE aligne les tubes potentiels. Du très accessible « Someday » à ce « Recall » au refrain aérien à vous en donner des frissons, en passant par la ballade semi-acoustique « Wounded », qui pourrait faire un malheur sur les ondes radio, il n’y a que très peu de choses à jeter sur "Back To The Wall". Attention cependant, le groupe envoie aussi le bois quand il faut, comme sur l’introductif « Back To The Wall » ou l’énergique « The Pledge ». Histoire de chipoter, on regrettera seulement l’absence d’un ou deux titres supplémentaires pour compléter les dix morceaux présents sur cette galette. C’est qu’avec un disque d’une telle qualité, on aurait tendance à devenir exigeant !
Alors, certes, on pourra toujours dire que le groupe arrive après la guerre et qu’une bonne quinzaine d’années s’est écoulée depuis la déferlante grunge, mais après tout là n’est pas l’important. Ce premier effort studio transpire la sincérité et la passion pour le bon rock. Quel bonheur à ce titre d’entendre le subtil « Bittersweet Euphoria », qui paraît venir tout droit de Seattle. Et même s’il s’agit d’une autoproduction, cela ne saute pas aux oreilles. D’autant plus que le groupe a pris soin de contacter le réputé Dave Collins pour mastériser "Back To The Wall". Quand on sait que l’homme a travaillé avec les plus grands (BLACK SABBATH, SOUNDGARDEN, QUEENS OF THE STONE AGE, entre autres), cela vous donne une idée de ses compétences en la matière.
On décernera aussi une mention très bien aux trois musiciens qui accompagnent Arno, à savoir Julien aux guitares (bien mises avant sur un titre comme « Humility »), ainsi que Marco et Flo, qui constituent une section rythmique efficace. Vous l’aurez donc compris, le groupe est français. Originaire du Sud Est de la France, plus exactement. Mais très franchement, on s’en fout, car il tient largement la comparaison avec bien des formations du genre établies outre-Atlantique.
L’une de mes premières impressions a été de me dire que ce disque pourrait faire un carton aux États-Unis s’il était l’œuvre d’un groupe ricain. Souhaitons donc à ces quatre mecs de ne pas être ignorés longtemps par le public français. C’est que BLACK CANDY STORE, sans crier gare, vient de signer la bande son idéale de l’été pour bon nombre d’amateurs de rock.
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Porté par la voix splendide d’Arno, un chanteur qui n’a quasiment rien à envier aux plus grands, BLACK CANDY STORE aligne les tubes potentiels. Du très accessible « Someday » à ce « Recall » au refrain aérien à vous en donner des frissons, en passant par la ballade semi-acoustique « Wounded », qui pourrait faire un malheur sur les ondes radio, il n’y a que très peu de choses à jeter sur "Back To The Wall". Attention cependant, le groupe envoie aussi le bois quand il faut, comme sur l’introductif « Back To The Wall » ou l’énergique « The Pledge ». Histoire de chipoter, on regrettera seulement l’absence d’un ou deux titres supplémentaires pour compléter les dix morceaux présents sur cette galette. C’est qu’avec un disque d’une telle qualité, on aurait tendance à devenir exigeant !
Alors, certes, on pourra toujours dire que le groupe arrive après la guerre et qu’une bonne quinzaine d’années s’est écoulée depuis la déferlante grunge, mais après tout là n’est pas l’important. Ce premier effort studio transpire la sincérité et la passion pour le bon rock. Quel bonheur à ce titre d’entendre le subtil « Bittersweet Euphoria », qui paraît venir tout droit de Seattle. Et même s’il s’agit d’une autoproduction, cela ne saute pas aux oreilles. D’autant plus que le groupe a pris soin de contacter le réputé Dave Collins pour mastériser "Back To The Wall". Quand on sait que l’homme a travaillé avec les plus grands (BLACK SABBATH, SOUNDGARDEN, QUEENS OF THE STONE AGE, entre autres), cela vous donne une idée de ses compétences en la matière.
On décernera aussi une mention très bien aux trois musiciens qui accompagnent Arno, à savoir Julien aux guitares (bien mises avant sur un titre comme « Humility »), ainsi que Marco et Flo, qui constituent une section rythmique efficace. Vous l’aurez donc compris, le groupe est français. Originaire du Sud Est de la France, plus exactement. Mais très franchement, on s’en fout, car il tient largement la comparaison avec bien des formations du genre établies outre-Atlantique.
L’une de mes premières impressions a été de me dire que ce disque pourrait faire un carton aux États-Unis s’il était l’œuvre d’un groupe ricain. Souhaitons donc à ces quatre mecs de ne pas être ignorés longtemps par le public français. C’est que BLACK CANDY STORE, sans crier gare, vient de signer la bande son idéale de l’été pour bon nombre d’amateurs de rock.
Rédigé par : Up the Irons | 16/20 | Nb de lectures : 12163