BILLY BUTCHER a beau être Canadien (de Vancouver plus précisément), il aime le Rock australien et il tient bien à nous le faire partager. Si je vous parle de Rock australien, oubliez un peu INXS ou MIDNIGHT OIL (et je ne parle même pas de KYLIE MINOGUE). Non, je pensais plutôt à AC/DC (les tous premiers) et surtout ROSE TATOO. A ces références qui sentent le désert, je rajouterais un poil de ZZ TOP, avant que les barbus n’aient découvert les synthés et la formule qu’ils ont usée jusqu’à la corde dans les années 80. Vous ajoutez tout ça, vous agitez bien et vous versez le tout dans une grande chope de bière et vous obtenez BILLY BUTCHER. Notons également qu’un titre comme « Pain », avec son harmonica, rappelle un peu AEROSMITH. La musique ainsi obtenue n’est pas si éloignée que ça, en définitive, de NASHVILLE PUSSY, en plus roots, moins directe. Et c’est justement là que j’émettrais une réserve sur cet album : ça manque un peu de morceaux bien directs comme le sont « Sally suicide slide », « Draw dead » ou « Outlaw ». Le côté Blues prend souvent le pas sur le côté Rock, c’est bourré de feeling, mais moi, je n’ai jamais été très réceptif à ce style musical et une chanson, ça va, mais au bout d’un certain temps, ça me gonfle un peu et je remets les chansons citées quelques lignes plus haut. Néanmoins, je conseille cet album à tous les fans d’AC/DC (celui d’avant « Let there be Rock »), de ROSE TATOO, de ZZ TOP (celui des 70’s) et ceux qui aiment principalement les compos les plus calmes de NASHVILLE PUSSY.


Rédigé par : Shaka | 11/20 | Nb de lectures : 8654