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BEYOND TERROR BEYOND GRACE - Our Ashes Built Mountains (Obscene)
- 12/04/2011 @ 08h05
Pourtant, tout avait bien commencé.
Un court silence, puis une explosion sonore en guise de présentation. Des guitares acérées et dotées d’un son rugueux, un rythme hystérique violent et quasi-ininterrompu, sur lesquels se greffent deux hurlements criards et rageurs, l’un sensiblement moins aigu que le second.
Entrée en matière séduisante.
Et ainsi fût la furie pendant 7 morceaux, offrant un début d’album purement Grind, sensiblement Core, et complètement explosif. Quasi-parfait pour ainsi dire. Pour leur second album, les Australiens de Beyond Terror Beyond Grace semblaient particulièrement remontés, et je me disais alors être tombé sur un sacré client.
Jusqu’au moment fatidique.
Lente agonie musicale, dynamique brutale rompue par un interlude bruitiste inutile, qui plombe littéralement l’harmonie de l’écoute.
Agonie toujours, avec ensuite une outro beaucoup trop longue (sur 'Flightless'), enchaînée avec un morceau mou, sans inspiration ni énergie. Pas nécessairement mauvaises, mais ces longueurs, en plus d’être inutiles, cassent le cocon acéré de violence explosive dans lequel l’auditeur s’était réfugié.
Les Beyond Terror Beyond Grace maniant l’art du suspens avec talent, ils vont pourtant me plaquer une seconde fois au sol, avec un enchaînement de 7 titres écrasants et implacables. Dont la furie communicative évoque autant GADGET que SOUND OF DETESTATION, de par cette alliance d’un son abrasif, de blastbeats hystériques et de riffs inventifs, parfois mélodieux. Variant sensiblement les rythmes, pour ménager la puissance de l’impact, les morceaux ne sont pas d’une pure brutalité constante, mais agrémentés de ralentissements et de rythmes véloces très pertinents.
Implacable de nouveau, suffisant pour presque faire oublier le trou noir précédent.
Puis, de nouveau, la chute. Plus tempérée cette fois-ci.
Au travers d’un morceau acoustique qui s’étire et se meut dans une relative électrisation, puis conclu tristement par un long morceau presque progressif, intéressant mais désespérément mou. Un dernier sursaut d’honneur, soubresaut de la rage inhérente au Grind, et les 39 minutes s’achèvent sur un constat amère, globalement plaisant, mais avec un sentiment de gâchis.
On reste globalement loin de la médiocrité tout au long de l’écoute de '
Our Ashes built mountains
', car que ce soient les titres purement Grind, comme les passages plus mid-tempos, la qualité et l’attrait restent globalement constants. La cohésion, beaucoup moins en revanche.
On ne peut pas néanmoins nier une certaine créativité, manifestée par une expérimentation peu commune. Et c’est tout à l’honneur du quartet australien.
Malheureusement, en raison des trop nombreuses intros/outros présentes sur plusieurs morceaux, associées aux quelques titres trop contrastés, la dynamique et la cohésion de l’album sont brisées à plusieurs reprises.
L’avantage de ces variations stylistique est néanmoins d’apporter une ambiance particulière, palpable et sensible, rehaussant légèrement l’attrait de l’album. Ces alternances de violence pure et de passages plus lourds et étirés véhiculent des émotions et des sentiments contradictoires, parfaitement retranscrits. Comme le chaud et le froid, l’apaisement et la colère, la sérénité du désespoir et la furie du rejet ; ce découpage de l’album perd en homogénéité ce qu’il apporte en ressenti.
Mais, je suis malheureusement un peu hermétique à ce type de Grind, qui me semble trop calculé et réfléchi mais pas assez impulsif. La violence basique est présente, mais l’essence même du Grind, l’énergie primaire, semble totalement délaissée.
Dommage, car quand on voit qu’avec ces défauts, '
Our Ashes built mountains
' reste plaisant, on n’ose imaginer le résultat s’ils avaient pu s’imprégner de l’authenticité d’un Blockheads.
http://beyondterrorbeyondgrace.com/
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Beyond Terror Beyond Space
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Un court silence, puis une explosion sonore en guise de présentation. Des guitares acérées et dotées d’un son rugueux, un rythme hystérique violent et quasi-ininterrompu, sur lesquels se greffent deux hurlements criards et rageurs, l’un sensiblement moins aigu que le second.
Entrée en matière séduisante.
Et ainsi fût la furie pendant 7 morceaux, offrant un début d’album purement Grind, sensiblement Core, et complètement explosif. Quasi-parfait pour ainsi dire. Pour leur second album, les Australiens de Beyond Terror Beyond Grace semblaient particulièrement remontés, et je me disais alors être tombé sur un sacré client.
Jusqu’au moment fatidique.
Lente agonie musicale, dynamique brutale rompue par un interlude bruitiste inutile, qui plombe littéralement l’harmonie de l’écoute.
Agonie toujours, avec ensuite une outro beaucoup trop longue (sur 'Flightless'), enchaînée avec un morceau mou, sans inspiration ni énergie. Pas nécessairement mauvaises, mais ces longueurs, en plus d’être inutiles, cassent le cocon acéré de violence explosive dans lequel l’auditeur s’était réfugié.
Les Beyond Terror Beyond Grace maniant l’art du suspens avec talent, ils vont pourtant me plaquer une seconde fois au sol, avec un enchaînement de 7 titres écrasants et implacables. Dont la furie communicative évoque autant GADGET que SOUND OF DETESTATION, de par cette alliance d’un son abrasif, de blastbeats hystériques et de riffs inventifs, parfois mélodieux. Variant sensiblement les rythmes, pour ménager la puissance de l’impact, les morceaux ne sont pas d’une pure brutalité constante, mais agrémentés de ralentissements et de rythmes véloces très pertinents.
Implacable de nouveau, suffisant pour presque faire oublier le trou noir précédent.
Puis, de nouveau, la chute. Plus tempérée cette fois-ci.
Au travers d’un morceau acoustique qui s’étire et se meut dans une relative électrisation, puis conclu tristement par un long morceau presque progressif, intéressant mais désespérément mou. Un dernier sursaut d’honneur, soubresaut de la rage inhérente au Grind, et les 39 minutes s’achèvent sur un constat amère, globalement plaisant, mais avec un sentiment de gâchis.
On reste globalement loin de la médiocrité tout au long de l’écoute de 'Our Ashes built mountains', car que ce soient les titres purement Grind, comme les passages plus mid-tempos, la qualité et l’attrait restent globalement constants. La cohésion, beaucoup moins en revanche.
On ne peut pas néanmoins nier une certaine créativité, manifestée par une expérimentation peu commune. Et c’est tout à l’honneur du quartet australien.
Malheureusement, en raison des trop nombreuses intros/outros présentes sur plusieurs morceaux, associées aux quelques titres trop contrastés, la dynamique et la cohésion de l’album sont brisées à plusieurs reprises.
L’avantage de ces variations stylistique est néanmoins d’apporter une ambiance particulière, palpable et sensible, rehaussant légèrement l’attrait de l’album. Ces alternances de violence pure et de passages plus lourds et étirés véhiculent des émotions et des sentiments contradictoires, parfaitement retranscrits. Comme le chaud et le froid, l’apaisement et la colère, la sérénité du désespoir et la furie du rejet ; ce découpage de l’album perd en homogénéité ce qu’il apporte en ressenti.
Mais, je suis malheureusement un peu hermétique à ce type de Grind, qui me semble trop calculé et réfléchi mais pas assez impulsif. La violence basique est présente, mais l’essence même du Grind, l’énergie primaire, semble totalement délaissée.
Dommage, car quand on voit qu’avec ces défauts, 'Our Ashes built mountains' reste plaisant, on n’ose imaginer le résultat s’ils avaient pu s’imprégner de l’authenticité d’un Blockheads.
Rédigé par : ..::Ju::.. | 13,5/20 | Nb de lectures : 12074