On va passer direct l’étape de la critique purement visuelle de l’album (oui, cette pochette représentant Méduse est moche) pour nous plonger dans les abîmes de ce second album de BEWIZED. OK, c’est pas franchement la joie en ce moment en Grèce, mais étaient-ils obligés de nous infliger ça ? Déjà, quand on voit chez qui ils sont signés…grumflm…bon, bref, on sait d’emblée que ça va pas être la de la folie. Une fois le CD lancé, toutes nos craintes se voient avérées.

BEWIZED fait un metalcore/death mélodique daté, qui eu son heure de gloire il y a de cela quelques années mais qui, aujourd’hui, commence un peu à saouler. Les grecs nous pondent tous ce que le cahier des charges du style peut prétendre avec ses riffs typiques, ses lignes de chant typiques, et ses structures typiques. Rien de nouveau sous le soleil d’Athènes en somme, avec 11 titres insipides à la production ronflante et étouffée. Le groupe ne paye pas de mine, sa musique non plus, mais s'offre le luxe d’avoir du featuring loin d’être dégueulasse. Ainsi John Howard de THREAT SIGNAL et Bjorn « Speed » Strid de SOILWORK viennent pousser la chansonnette sur « Medusa’s Head » et « Heart Bled Dry » pour un rendu ma foi pas mal du tout (le seul attrait du disque finalement).

Pour le reste, pas la peine de trop s’attarder, même si le niveau est là la créativité est, elle, bien loin. C'est bateau la majeure partie du temps, avec quelques pointes d'efficacité sur certains plans cependant qui sont, hélas, loin de nous consoler face à l'ennui profond que dégage ce "Undead Legacy". BEWIZED s’entiche à nous pondre un genre mainte fois réchauffé qui ne saurait plus trop convaincre à l’heure actuelle.

Ce second opus ne se vendra surement par palettes et on souhaite grandement aux grecs de s’acheter un peu plus de personnalité à l’occasion.




Rédigé par : Velvet Kevorkian | 09/20 | Nb de lectures : 11434