BEISSERT - Darkness:Devil:Death (Agonia/Season of Mist) - 20/06/2013 @ 07h54
La première fois que j’ai glissé ce troisième album de BEISSERT, je me suis demandé ce qu’avait pu fumer les mecs d’Agonia. Il faut dire que je ne connaissais pas ce combo teuton, et que je savais encore moins qu’ils avaient déjà sorti leur album précédent sur le label polonais. Donc, on reprend dès le début. BEISSERT, c’est un quintet formé en 2005 qui intègre notamment un ex-GORILLA MONSOON. Le groupe s’est débarrassé d’une partie du line-up en 2012, et trois nouveaux membres ont rejoint la formation à ce moment.
BEISSERT évolue donc dans un metal assez métissé, mélangeant allègrement une base thrash a des éléments death metal, metalcore (dans le sens noble du terme), thrash moderne. A l’écoute de certains titres, on pense tantôt à LAIR OF THE MINOTAUR, MACHINE HEAD, au thrash teuton des années 90/2000, parfois à du punk. Chaque morceau a son ambiance propre, pour un résultat à la fois original et déjà entendu. On arrive quasiment à chaque fois à déceler une influence pour chaque titre. Le gros point fort du groupe, c’est le chanteur. L’ami Bssrt en fait des tonnes, et dans plusieurs registres. Outre le chant thrash grognon, il change aussi en clair (jusqu’à singer Harry Conklin aka The Tyrant, JAG PANZER/SATAN’S HOST, sur le premier morceau de l’album). Il sait également hurler à la punk, faire des chœurs latins à la GHOST (et tant d’autres), etc. Côté riffs, on a un petit lot de riffs bien grassouilles qui donnent envie de secouer la tête, comme la cavalcade sur Do What Thou Wilt par exemple.
Mais, car oui, il y a un mais. Toutes ces influences font qu’on a du mal à s’y retrouver. BEISSERT peine à garder une unité et on se perd lors de l’écoute. Chaque morceau à sa propre histoire, et toujours assez bateau. Si le chanteur essaie de tirer le combo vers un truc un peu barré, tant il part dans tous les sens, en changeant de registre quasiment à chaque titre, musicalement, c’est assez bateau. Les influences sont évidentes, les tentatives d’originalité tombent à plat. A part Perm Trias, morceau « épique » de 8 minutes, qui arrive à surnager, le reste n’arrive pas à convaincre. Dommage, car on sent que BEISSERT n’a pas un mauvais son, qu’il essaie de raconter son histoire pour se démarquer. Malheureusement, ils retombent dans le piège de ne pas garder une unité. Après écoute de quelques extraits des albums précédents, il semble que c’est un travers que le groupe entretien.
Malheureusement, je ne suis pas rentré dans le délire de BEISSERT. DDD n’est pas foncièrement un mauvais album, mais il multiplie les influences, les registres de chants, sans pour autant se démarquer des autres groupes metal/core/thrash/… Les riffs sont communs, le chant en fait soit trop, soit pas assez. Il faudra une bonne dose de patience et de second degré pour venir à bout de cet album, qui ne dure que 45 minutes… Et parfois, ça peut être lent…
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BEISSERT évolue donc dans un metal assez métissé, mélangeant allègrement une base thrash a des éléments death metal, metalcore (dans le sens noble du terme), thrash moderne. A l’écoute de certains titres, on pense tantôt à LAIR OF THE MINOTAUR, MACHINE HEAD, au thrash teuton des années 90/2000, parfois à du punk. Chaque morceau a son ambiance propre, pour un résultat à la fois original et déjà entendu. On arrive quasiment à chaque fois à déceler une influence pour chaque titre. Le gros point fort du groupe, c’est le chanteur. L’ami Bssrt en fait des tonnes, et dans plusieurs registres. Outre le chant thrash grognon, il change aussi en clair (jusqu’à singer Harry Conklin aka The Tyrant, JAG PANZER/SATAN’S HOST, sur le premier morceau de l’album). Il sait également hurler à la punk, faire des chœurs latins à la GHOST (et tant d’autres), etc. Côté riffs, on a un petit lot de riffs bien grassouilles qui donnent envie de secouer la tête, comme la cavalcade sur Do What Thou Wilt par exemple.
Mais, car oui, il y a un mais. Toutes ces influences font qu’on a du mal à s’y retrouver. BEISSERT peine à garder une unité et on se perd lors de l’écoute. Chaque morceau à sa propre histoire, et toujours assez bateau. Si le chanteur essaie de tirer le combo vers un truc un peu barré, tant il part dans tous les sens, en changeant de registre quasiment à chaque titre, musicalement, c’est assez bateau. Les influences sont évidentes, les tentatives d’originalité tombent à plat. A part Perm Trias, morceau « épique » de 8 minutes, qui arrive à surnager, le reste n’arrive pas à convaincre. Dommage, car on sent que BEISSERT n’a pas un mauvais son, qu’il essaie de raconter son histoire pour se démarquer. Malheureusement, ils retombent dans le piège de ne pas garder une unité. Après écoute de quelques extraits des albums précédents, il semble que c’est un travers que le groupe entretien.
Malheureusement, je ne suis pas rentré dans le délire de BEISSERT. DDD n’est pas foncièrement un mauvais album, mais il multiplie les influences, les registres de chants, sans pour autant se démarquer des autres groupes metal/core/thrash/… Les riffs sont communs, le chant en fait soit trop, soit pas assez. Il faudra une bonne dose de patience et de second degré pour venir à bout de cet album, qui ne dure que 45 minutes… Et parfois, ça peut être lent…
Rédigé par : Skay | 11/20 | Nb de lectures : 11771