Voici ma révélation de l'année, ni plus ni moins. Derrière cette affirmation un peu pompeuse se cache un véritable coup de foudre pour cet album, au nom pourtant peu avenant.
BEHIND THE SCENERY est un groupe allemand, dont voici le déjà troisième album (après "Nocturnal Beauty"-97 et "Of Honesty Forbidden"-2000. Il faut bien dire que je n'avais jamais entendu parler d'eux avant, et les quelques extraits entendus via leur site oueb laissent entrevoir quelque chose de très conventionnel. Un grand pas aura été franchi ici tant au niveau du son que des compositions. Pour faire simple, je dirais que la musique du groupe peut être vue comme un mélange de OPETH et SKYFIRE. La référence à OPETH est évidente (trop d'ailleurs par moment, mon seul regret), surtout sur l'instrumental "Late Night". Pour SKYFIRE, cela se passe au niveau des voix (écorchée ou growl), mais aussi à cause des guitares lead, mélodiques à souhait, et qui n'arrêtent pas un instant de distiller riffs assassins dans la grande tradition de Götheborg et mélodies accrocheuses (rhaaa cette guitare lead sur "De-revelation", qui pourrait se continuer sans fin, ca c'est bon!). On ne passera surtout pas sur l'indispensable clavier qui ajoute une vraie ambiance (super le moment de calme sous le discours de Bush sur "Response to Solitude", effet garanti). Enfin, je relève l'excellence de la composition de l'album dont l'alchimie opère tout au long des treize titres. L'arrivée du chant féminin est une bénédiction, malgré quelques petites imperfections - le chant francais sur l'excellente interprétation de "Elevation" le poême de Baudelaire passe particulièrement bien, après cependant un temps d'adaptation. Il y a enfin aussi un titre en allemand ("Fassadenspiel") qui s'intègre parfaitement au reste.
Bref, moi qui reste sur ma fin quant au dernier OPETH, voici l'album qui me fait dire que la relève est là, et qu'elle est bonne!


Rédigé par : BozKiller | 18/20 | Nb de lectures : 17521