BARBACK - A contre courant (666 Production) - 08/01/2010 @ 08h35
“BarbAck”, ce doux nom réveille en moi ma fibre poétique enfouie. BarbAck résonne comme une bonne claque sur les fesses de Clara Morgane… BarbAck… MMmmmm Charal ! Pour un carnassier comme moi, je m’attends à du ferme et du juteux, je ne vais pas être déçu.
Premier album pour les Angevins de BarbAck (j’adore ce nom !!!) et on peut dire qu’ils font fort : CD enregistré par David Potvin (Lyzanxia, One-Way Mirror,…) au Dôme Studio, CD en version digipack, artwork travaillé, production dynamique. Bref du tout bon.
BarbAck officie dans un registre thrash/power, aux fortes influences « Hauntediennes » et « meshugghiennes », et, comme vous pouvez vous en douter à la lecture du titre de l’album, chanté entièrement en français. Je ne cacherai pas mon faible pour les groupes osant se lancer dans ce difficile exercice. Pourquoi difficile ? Pour beaucoup, la langue du métal est l’anglais, le français ayant plutôt des connotations pop/varièt’, sans compter que cela réduit quand même considérablement l’impact de diffusion. L’avantage pour l’auditeur, c’est que l’on peut s’imprégner rapidement de l’ambiance sans barrière linguistique (la seule difficulté est de réussir à comprendre les growls). Et les textes sont à mon goût, une pierre angulaire de l’identité du groupe. Les textes sont simples, directs mais travaillés, on sent que chaque mot a été mûrement réfléchi. Les sujets abordés sont classiques : la scène, l’indépendance, la souffrance, le cannibalisme, l’évolution, la bière… eh oui BarbAck nous a pondu en ghost track une véritable ode au houblon, et, en tant qu’Alsacien, je ne peux qu’être sensible aux charmes vantés tout au long du titre, qui débute et se clôture par d’énormes rots ! Quand je vous disais que j’étais un grand amateur de poésie…
J’en oublierais presque de parler de la musique, qui oscille entre speed, lourd, power… en fait j’ai été surpris de ne pas y prêter plus d’attention tellement elle sert les textes et les titres en globalité et en parfaite harmonie.
Pour un premier effort, on peut aisément dire que le pari est une réussite. Certes, il ne faut pas s’attendre à une révolution musicale, c’est gras, classique mais super bien exécuté. Les compos sont taillées pour la scène, tiennent la route, remplies d’hymnes. Que demander de plus ? Un décapsuleur livré avec le disque (comme les cadeaux Picon) ?!!
Les extraits sur myspace sont vraiment excellents.
Et j'aime bien le chant en français, par moment il me fait penser à malmonde.
Je vais peut être me l'acheter tiens.
hahaha IP:82.245.32.77 Invité
Posté le: 09/01/2010 à 17h28 - (79536)
barback obama
hihihi IP:83.141.218.179 Invité
Posté le: 09/01/2010 à 17h59 - (79538)
merguez haha
Nekromantik Membre enregistré
Posté le: 10/01/2010 à 13h51 - (79552)
en tout cas ça donne faim!!!!
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Premier album pour les Angevins de BarbAck (j’adore ce nom !!!) et on peut dire qu’ils font fort : CD enregistré par David Potvin (Lyzanxia, One-Way Mirror,…) au Dôme Studio, CD en version digipack, artwork travaillé, production dynamique. Bref du tout bon.
BarbAck officie dans un registre thrash/power, aux fortes influences « Hauntediennes » et « meshugghiennes », et, comme vous pouvez vous en douter à la lecture du titre de l’album, chanté entièrement en français. Je ne cacherai pas mon faible pour les groupes osant se lancer dans ce difficile exercice. Pourquoi difficile ? Pour beaucoup, la langue du métal est l’anglais, le français ayant plutôt des connotations pop/varièt’, sans compter que cela réduit quand même considérablement l’impact de diffusion. L’avantage pour l’auditeur, c’est que l’on peut s’imprégner rapidement de l’ambiance sans barrière linguistique (la seule difficulté est de réussir à comprendre les growls). Et les textes sont à mon goût, une pierre angulaire de l’identité du groupe. Les textes sont simples, directs mais travaillés, on sent que chaque mot a été mûrement réfléchi. Les sujets abordés sont classiques : la scène, l’indépendance, la souffrance, le cannibalisme, l’évolution, la bière… eh oui BarbAck nous a pondu en ghost track une véritable ode au houblon, et, en tant qu’Alsacien, je ne peux qu’être sensible aux charmes vantés tout au long du titre, qui débute et se clôture par d’énormes rots ! Quand je vous disais que j’étais un grand amateur de poésie…
J’en oublierais presque de parler de la musique, qui oscille entre speed, lourd, power… en fait j’ai été surpris de ne pas y prêter plus d’attention tellement elle sert les textes et les titres en globalité et en parfaite harmonie.
Pour un premier effort, on peut aisément dire que le pari est une réussite. Certes, il ne faut pas s’attendre à une révolution musicale, c’est gras, classique mais super bien exécuté. Les compos sont taillées pour la scène, tiennent la route, remplies d’hymnes. Que demander de plus ? Un décapsuleur livré avec le disque (comme les cadeaux Picon) ?!!
Et glou et glou et glou !
Rédigé par : Kurglom | 14.5/20 | Nb de lectures : 11519