BANISHMENT - Cleansing the Infirm (Lacerated Enemy/Lacerated Enemy) - 12/03/2009 @ 08h26
A la manière de...

Révolution de la communication, mon cul! Internet c’est pour n’importe quel beauf du monde le moyen d’avoir sa putain de minute de gloire, d’éclabousser de quelques pixels frétillants les écrans TFT de type qualité-supérieure de tous les no-life de merde qui se la racontent sur des forums de beaux gosses en prétendant que leur soi-disant existence virtuelle est différente du vide absolu qui constitue leur passage heureusement transitoire sur cette planète aussi cradingue que le cerveau d’un publicitaire de gauche. Une concentration de tumeurs mammifères dont l’intelligence bactérienne est une insulte aux millions d’années de pseudo-évolution.

En osant se présenter comme les successeurs des mythiques SUFFOCATION et en maltraitant des infirmes à grand coup de pochettes arborant fièrement tel un blason la signature du talentueux et over-hyped Par Olofsson, les djeunz de BANISHMENT ont buzzé comme des malades en (se) caressant le vain espoir de faire partie de la sélection new-wave techno pills trance de la belle Tania du grand journal qui les ferait transitoirement sortir de la fange des distros Metal qui n’intéressent que les porteurs de sandales de type orthopédiques à bouts renforcés.

Malheureusement, il ne suffit pas de trouver un titre de trois mots faisant preuve d’autant d’humanisme qu’un discours du ministre de l’immigration pour être à la hauteur d’un “Pierced from Within” ou d’un “Consume the Forsaken”. On a beau les écouter dans tous les sens, ces beaufs de Californie ne font pas preuve de la prestance de ce cher Terrance ou du sympathique Mike Smith.

Après une introduction de type “tempête” destinée à donner à l’auditeur la sensation qu’il va s’en prendre plein la gueule, BANISHMENT balance un Brutal Death fortement inspiré par la scène new-yorkaise à la Suffo-Pyrexia pour les parties lentes et assaisonné de spicy south San Diego genre CONDEMNED ou INHERIT DISEASE pour la riffance rapide.
A priori, la repompe de copies ne laisse présager rien de bon pour la composition mais de ce côté, “Cleansing the Infirm” ne se montre pas totalement insipide. Certes, pour l’essentiel le groupe pratique un collage de riffs sans réelle cohérence comme si le fait de sonner compliqué suffisait pour créer du Brutal Death de qualité première, mais passée la première moitié de l’album, BANISHMENT ralentit le tempo et emploie ses structures à mener vers des mélodies plutôt bien ficelées qui insufflent une atmosphère aussi efficace qu’indispensable (cf: le final “Scourge Under Empyreal Treachery). Elles offrent au groupe le double avantage d’être un peu original et de se caler sur le tempo. On est en effet loin des musicos hyper-carrés, la faute au batteur qui ne mérite d’ailleurs qu’une chose: qu’on lui foute la tête dans un duvet de type bio équitable avant de le pendre à une poutre non traitée et de lui casser des CD de David et Jonathan sur le dos.

Car si jusque-là, BANISHMENT s’en sortait avec une mention honorable, “Cleansing the Infirm” tombe malheureusement dans la catégorie des disques uniquement bons à jeter pour sectionner la carotide de tous les beaufs Rivaldi du monde, grâce à la présence d’une brêle derrière les fûts et surtout d’un ingé son qui, je l’espère, a depuis été dépecé avec un économe et jeté à bouffer à des chiens enragés. Ce nul (Adrian Villanueva, Dungeon Studios) transforme un son de guitare en couinement de ponceuse à bande à l’attaque d’un massif de granite breton tout en ayant l’excellente idée de cutter tous les low-ends. Bref, pas de basses, pas de viande, juste un son de merde qui fout en l’air tout le travail du groupe.

A moins d’avoir touché la prime à la casse de 1000 euros et de vouloir à tout prix consommer pour relancer l’économie, quitte à déplaire à notre cher président et à délocaliser 9 euros en République Tchèque chez ces sympathiques Lacerated Enemy, on gardera donc son pognon pour chiner sur egay une nouvelle paire de sneakers limited edition ou un t-shirt de type créateur fun décalé pour fils de pute trentenaire branchouille avec une TV cassée avant de se caller un bambou et de s’écouter la disco complète de BROKEN HOPE.


Rédigé par : La Myxine | 09/20 | Nb de lectures : 10712




Auteur
Commentaire
Crown_Me
Membre enregistré
Posté le: 12/03/2009 à 10h28 - (68722)
Ha ha ha énorme, manque plus que les fautes d'ortographe, on en perd en impulsivité!



Youpimatin
Membre enregistré
Posté le: 12/03/2009 à 12h21 - (68727)
Excellente chro !!



La Myxine
Membre enregistré
Posté le: 12/03/2009 à 13h57 - (68733)
He he! Merci. Les fautes, je ne m'y resouds pas... C'est mon petit cote trop clean-j'ecoute du Metal mais je suis une petite merde de trentenaire branchogay trop pusillanime pour briser les conventions.. ah ah! J'merite la poutre.
Mais en tous cas, ca fait du bien, ca defoule!!!



peporc
Membre enregistré
Posté le: 13/03/2009 à 02h52 - (68755)
La chronique est monstrueuse!
Sans intérêt ce disque, il arrive même pas à la cheville d'un Inveracity...



le piston
IP:193.47.143.193
Invité
Posté le: 13/03/2009 à 08h59 - (68758)
Chronique de malade, ca doit soulager ^^

Ander
IP:90.15.68.127
Invité
Posté le: 14/03/2009 à 14h40 - (68808)
Album très moyen en effet malgré quelques passages potables... :/ Pochette magnifique de Pär Oloffson...

Alain
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2009 à 16h26 - (68833)
Haha! Mes clients s'en passeront je crois ^^

Steveune
IP:93.4.174.81
Invité
Posté le: 16/03/2009 à 19h01 - (68835)
Si seulement l'album était à la hauteur de la chronique... ^^

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