Derrière ce nom un peu bizarre se cache (enfin, façon de parler) un groupe venant de la région de Nantes. "Rise Of The Octopus (Realistic Tale Of A Sprawling City)" est son premier album et on peut dire d'entrée que A PRISON CALLED EARTH se montre ambitieux. En effet, le CD contient 17 morceaux et l'album est divisisé en trois parties, ça sent donc le concept album à plein nez.
Le groupe se définit lui-même comme faisant du "sophisticated ambient metal" et étant influencé par "l'extrême prog scandinave (ARCTURUS, OPETH, WINDS, GREEN CARNATION...)". Pour faire simple, disons que A PRISON CALLED EARTH propose du heavy metal teinté de progressif avec relativement peu de chant. Paradoxalement, les morceaux sont plutôt courts, on ne dépasse pas ici les 4 minutes, mais comme ils s'enchaînent, on a l'impression d'avoir un seul et même titre tout le long du CD avec plein de changements de rythmes et de mélodies. Comme quoi, on n'a pas besoin de plages de 10 minutes pour faire du prog' ! L'interprétation est en tout cas de haut niveau, le production est bonne, A PRISON CALLED EARTH nous entraîne dans son univers futuriste (ici et là, on a quelques éléments qui font assez science-fiction). N'étant pas en possession des paroles, je ne peux analyser en détail l'histoire, mais selon le groupe lui-même, il s'agit d'un "univers neo-retro proche de l'esthétique "steampunk"". Plusieurs écoutes sont toutefois nécessaire pour entrer pleinement dans cet univers et l'album s'écoute d'une traite (il dure près de 51 minutes).
Avec ce premier essai, A PRISON CALLED EARTH frappe fort et devrait séduire les amateurs de heavy prog' et même ratisser un peu plus large, sa musique oscillant entre gros riffs poilus et ambiances instrumentales plus nuancées.

L'avis d'une blonde (Mme Shaka) : J'aime beaucoup ce style, je trouve que c'est un bon album.


Rédigé par : Shaka | 15,5/20 | Nb de lectures : 13365