AZURE - King of Stars - Bearer of Dark (Pulverised) - 22/05/2006 @ 09h24
Dans le cadre de notre toute nouvelle prévention des calembours à deux balles, il me revient malgré moi la lourde tâche de traiter le cas de ce deuxième album du duo suédois d’AZURE (à ne pas confondre avec leur homonyme finlandais) six années après « Moonlight Legends » qui n’aura probablement marqué que la famille proche des musiciens. Et la première approche de ce « King of stars…» stéréotypé par son visuel comme par son titre laissait planer l’expectative d’un sous HAMMERFALL de série Z.

Que nenni, AZURE bouffe à bien des registres mais pas à ceux du power métal comme le suggère l’hideuse cover de cette nouvelle galette. Non, le truc d’AZURE c’est le black métal mélodique, qui lorgne sur le death, l’atmosphérique ou le thrash avec de très occasionnelles touches progressives. AZURE aime également à parsemer sa musique de ces riffs ronflants propres au métal Viking. On songe inévitablement au regretté Chuck Schuldiner pour les growls écorchés assez aigus mais du côté de certaines mélodies c’est plutôt DISSECTION qui a servi de modèle. Des passages calmes nous laissent apprécier ici et là quelques accords acoustiques, notes de piano ou nappes de synthé. Il faut admettre que l’ensemble n’est pas franchement rebutant même si le cheminement de ce disque semble parfois relativement décousu.

Mais le plus gros problème d’AZURE réside dans une qualité de composition et d’orchestration très inégale. Ainsi les pistes de batterie alternent passages inspirés et bâclages de dernière minute. Un titre comme « Whispers of Echoes passed » se retrouve châtré sans anesthésie pour un final qui fait douter du bon état de marche de la platine. Sur un autre morceaux le chanteur se lance dans une série de feulements assez grotesques qui tiennent plus du sabotage que de la complainte. Idem pour le médiéval « King of stars… » qui se retrouve purement massacré par des parties de chant clair abominables et qui sont, fort heureusement les seules de l’album. C’est un peu pareil pour les trames de guitares mélodiques dont je parlais plus haut. Si certains passages se laissent savourer avec délectation, ils sont hélas trop rares pour supporter la comparaison avec les vieux hymnes de DISSECTION.

A l’écoute de ce disque, il apparaît clairement que notre duo a des idées mais qu’il ne dispose pas de moyens suffisants pour aller au bout de ses ambitions. Même si la production ne rend justice qu’aux guitares, il apparaît clairement que nos deux compères disposent d’un certain potentiel mais qu’ils sont loin de l’exploiter. Tout cela nous amène à un disque qui ira s’ajouter à la longue liste des œuvres dispensables et qui tombera dans l’oubli dès que vous aurez fini de lire cette chronique.

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Dead men’s shadow flickering - 254 téléchargements


Rédigé par : Tonton | 09/20 | Nb de lectures : 12558




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Commentaire
zozo
Membre enregistré
Posté le: 22/05/2006 à 23h45 - (28801)
Album certes moyen (comme le premier en fait) mais très suédois et où on retrouve quand même le premier batteur de NAGLFAR...

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