AXEL RUDI PELL - The Crest (SPV/Wagram) - 17/06/2010 @ 09h06
Depuis plus de 10 ans, Axel Rudi Pell nous habitue à une sortie d'album tout les deux ans. "Tales of the Crown" étant sorti en 2008, il faut donc s'attendre à un nouvel album pour 2010, et c'est chose faite avec ce "The Crest", 13ème véritable album studio (sans compter l'album de reprises, et les compiles de ballades...) La première chose que l'on peut dire à l'écoute de ce nouvel album, c'est que le groupe propose toujours son heavy metal orienté la plupart du temps sur un mid tempo, de manière très classique et peu aventureuse. Y a-t-il des différences avec ses prédécesseurs ? Non, non et non. Aucune, et c'est ça qui est un peu regrettable. Si vous n'avez pas aimé les précédents, vous n'apprécierez pas d'avantage celui-là. La recette est toujours la même, avec des titres tournant souvent autour des 6 minutes, inutilement rallongés avec des refrains parfois kitchs et répétitifs ("Dreaming Dead") ou des passages instrumentaux sans grands intérêts ("Dark Waves Of The Sea"). Et que dire du reste du groupe ? Quand on a dans ses rangs un gars comme Mike Terrana derrière les fûts, on peut se permettre de faire des choses un peu plus originales et recherchées que des rythmiques en carton et bateau qui nous sont proposés pour les 3/4 des morceaux. De même pour Johnny Gioeli, qui n'est pas du tout un mauvais chanteur, mais comme il chante toujours de la même manière, sa voix devient lassante sur la durée et certains refrains sont durs à encaisser.

"The Crest" est un album malgré tout plutôt diversifié, on passe des bons titres heavy que sont "Too Late" et "Burning Rain", ô combien prévisibles, mais envoyant de bonnes rythmiques entraînantes à un "Prisoner of Love", sonnant plus Hard FM, me faisant penser à du Scorpions croisée à du Europe (dans sa période la plus heavy), jusqu'à un superbe titre instrumental, "Noblesse Oblige (Opus #5 Adagio Contabile)", composé uniquement de piano et de guitares, montrant un Axel Rudi Pell plus mélodique que jamais ! A l'inverse, là où le groupe montre ses difficultés, c'est dans le renouvellement comme sur les titres "Dreaming Dead" et "Dark Waves of the Sea", 8 minutes au compteur pour les 2, avec des passages dispensables, le même tempo lourdinque, (avec une rythmique manowarienne pour le premier) et le même riff qui se répète lui aussi inlassablement... "Dreaming Dead" a tout de même le mérite de proposer quelques sonorités inédites et des soli qui valent le coup (d'oreille). Enfin, les ballades "Glory Night" (que Axel dédicace à sa femme) et "The End of our Time" n'apportent pas grand-chose à cet énième album d'Axel Rudi Pell qui avec le temps tourne de plus en plus en rond... A quand un nouveau départ sur le plan musical ?




Rédigé par : gardian666 | 12.5/20 | Nb de lectures : 12139




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