Voilà, je pourrais limiter ma kronike à cette introduction aussi lapidaire qu’incompréhensible.
Bon, un peu d’explication ne nuira pas à éclairer cette petite plaisanterie. Peut-être avez-vous gardé en mémoire (ou pas d’ailleurs) la kro de Stolen Memories parue ou à paraître dans ces pages.
Pour faire court, je m’y montrais assez sévère avec les Lyonnais de Stolen Memories. Peu d’originalité, peu d’accroche mélodique, bref peu de tout et finalement rien qui ne reste gravé dans la mémoire. Mémoires perdues ou volées ici en l’occurrence ? Ouais, je sais, le choix des noms de groupes est parfois cruel…
Eh bien c’est l’exact contraire qui se passe avec les Grenoblois d’Auspex. Eux, ont tout compris des codes qui régissent la maîtrise du genre. En l’occurrence le métal progressif tendance Symphony X.
Et si l’originalité n’est pas le premier ni le plus évident de leurs atouts, leur évocation symphonique et haute en couleur marque durablement les esprits. Tant et si bien que j’en suis déjà à l’écoute du 3ème titre et que je ne m’en suis pas aperçu. Preuve de ce que j’expliquais dans la liste des récriminations faites aux gones.
D’abord et avant tout grâce au chant. Admirablement maîtrisé par Elodie Buchonnet, il n’est pas étranger à la formidable et durable première impression de qualité qui émane d'"Heliopause". Et là je mettrais immédiatement en exergue le 3ème titre, "I Walked Awoken On Titan", et son final très « soul » tout aussi surprenant qu’intelligent et tranchant avec le ton général métal sympho. Autre performance, les vocalises sur "The Pulse of Emptiness". Du travail d’orfèvre !
Abricot sur le gâteau de semoule, la belle est servie par une brochette de musiciens qui assurent honnêtement et avec un sens opportun de la sobriété. S’il ne révolutionne pas le genre, Auspex est cependant sur la bonne voie, celle qui lui permettra - souhaitons lui - de tirer son épingle du jeu et de ne pas finir dans les oubliettes de l’histoire du métal prog « à la française ».
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Voilà, je pourrais limiter ma kronike à cette introduction aussi lapidaire qu’incompréhensible.
Bon, un peu d’explication ne nuira pas à éclairer cette petite plaisanterie. Peut-être avez-vous gardé en mémoire (ou pas d’ailleurs) la kro de Stolen Memories parue ou à paraître dans ces pages.
Pour faire court, je m’y montrais assez sévère avec les Lyonnais de Stolen Memories. Peu d’originalité, peu d’accroche mélodique, bref peu de tout et finalement rien qui ne reste gravé dans la mémoire. Mémoires perdues ou volées ici en l’occurrence ? Ouais, je sais, le choix des noms de groupes est parfois cruel…
Eh bien c’est l’exact contraire qui se passe avec les Grenoblois d’Auspex. Eux, ont tout compris des codes qui régissent la maîtrise du genre. En l’occurrence le métal progressif tendance Symphony X.
Et si l’originalité n’est pas le premier ni le plus évident de leurs atouts, leur évocation symphonique et haute en couleur marque durablement les esprits. Tant et si bien que j’en suis déjà à l’écoute du 3ème titre et que je ne m’en suis pas aperçu. Preuve de ce que j’expliquais dans la liste des récriminations faites aux gones.
D’abord et avant tout grâce au chant. Admirablement maîtrisé par Elodie Buchonnet, il n’est pas étranger à la formidable et durable première impression de qualité qui émane d'"Heliopause". Et là je mettrais immédiatement en exergue le 3ème titre, "I Walked Awoken On Titan", et son final très « soul » tout aussi surprenant qu’intelligent et tranchant avec le ton général métal sympho. Autre performance, les vocalises sur "The Pulse of Emptiness". Du travail d’orfèvre !
Abricot sur le gâteau de semoule, la belle est servie par une brochette de musiciens qui assurent honnêtement et avec un sens opportun de la sobriété. S’il ne révolutionne pas le genre, Auspex est cependant sur la bonne voie, celle qui lui permettra - souhaitons lui - de tirer son épingle du jeu et de ne pas finir dans les oubliettes de l’histoire du métal prog « à la française ».
Rédigé par : Karadok | 14/20 | Nb de lectures : 12902